Critique N°343 : Le retour du flic le plus barré de Beverly.

• Axel Foley est de retour à Beverly Hills. Cette fois, il vient prêter main forte à ses collègues et amis pour résoudre une affaire de vol de bijoux.

Le retour d'Alex Foley se fait cette fois sous la direction du grand Tony Scott ; réal étonnant quand on sait qu'après il va se familiariser avec le film d'action.

Et Scott va se faire plaisir dès cette intro, très efficace, drôle et très rapidement on veut en voir plus mais aussi dans les plans de caméra.
Le Flic de Beverly Hills 2 continue dans la lancée de son prédécesseur et la relation qu'avait Foley avec son chef Todd est toujours aussi drôle. C'est typique des 80's mais ça fonctionne du feu de dieu.
Par contre aucune évolution du personnage principal, Foley était fougueux et irresponsable, cela n'a pas changé d'un poil.

Les blagues d'Eddie Murphy - et son jeu surtout - sont parfois très bien dosé et parfois complètement à la masse et très lourde c'est bien dommage. Murphy peut jouer de façon très solide, c'est ce qui est encore plus dommageable quand on voit les échecs dans son jeu.
Les blagues tombent souvent à l'eau.

Mais le point fort du film c'est le Dirty Harry, le Punisher du film : Rosewood. Complètement digue et borderline, il me fera bien rire. C'est très bizarre mais à la fois très drôle. Là où Taggart restera fidèle à lui même, étant plus le suiveur que le suivit.

Malheureusement, les méchants de cet épisode seront pires que ceux de l'épisode précédent et les méchants des trois films sont largement interchangeable.

Le plus gros reproche qu'on pourra faire c'est le manque d'idée, on est pas encore sur un décalque du premier film, mais cela a bien faillit arriver.
Tony Scott signe une belle comédie d'action et Eddy Murphy brille toujours.