"Le gang des bois du temple" est clairement divisé en deux parties que tout oppose. La première serait le zénithdu film, où l’on suit avec une certaine jubilation les péripéties du gang en question, avec ce côté un peu Cassavettes (filmant des groupes d’hommes entre eux), un peu Bresson (les plans de mains nombreux au début) et une linéarité efficace dans l’action et l’avancement du récit. Puis, à peu près à la moitié, le nadir fait place au zénith. Sévère retour de bâton, tant au niveau du film que de l’histoire proprement dite. Le film se fait erratique, indécidé, filmant tout et rien, sans rythme…et reprend pour conclure le personnage principal du début pour en faire un justicier… le gang aura disparu depuis longtemps et les quartiers nord de Marseille continueront à exhiber leurs façades blanches et laides.