Le Garçon et le Héron
6.9
Le Garçon et le Héron

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki (2023)

hier j'ai revu Et vous, comment vivrez-vous ?

Dans une salle totalement vide ( moi excepté ).

Je voulais comprendre.


Comme la première fois, vers la moitié de ce très beau et très intrigant film, j'ai commencé à lutter contre mes paupières.

Il y a, caché quelque part dans la scène où la mère de Mahito se liquéfie, un glyphe de sommeil qui m'est destiné, et à partir de là je dois lutter pour garder les yeux ouverts - me manque le crochet de Balor !

Lutter, parce que ça en vaut la peine.


J'essaie de comprendre.


Le titre original, 'Et vous comment vivrez-vous ?', ( "Le garçon et le héron" est complètement trompeur, nous focalisant sur une relation qui n'est pas du tout le propos central ) semble répondre à "Le vent se lève", à condition de se rappeler la suite du vers de Paul Valéry : " Le vent se lève, il faut tenter de vivre".

Ce vent mauvais qui se lève étant la seconde guerre mondiale.


Malheureusement ( est-ce à cause de ce maudit glyphe ? ) le sens du film me laisse dehors, comme un passage secret qui refuse de s'ouvrir, faute de sésame.

J'ai beau répéter "mellon, mellon" ( ami, ami ), les portes de la Moria ne s'ouvrent pas pour moi.

...ou plutôt, à mi-pont on me répète "You shall not pass".


Je vois des choses très belles et très mystérieuses, des kyrielles d'oiseaux hostiles - depuis quand, Hayao, vois-tu les oiseaux comme des menaces ? Toi qui nous as fait voler si souvent, si librement, sans peur ?

Sont-ils une représentation des avions qui bombardent ton pays ?

Les perruches anthropophages, tellement belliqueuses, avec leur martial commandant ?

Et les pélicans et le héron, des hydravions de l'Adriatique ?

Peu probable.


Frustration.


Alors, faute d'entrer, parlons de la peau du film :

C'est très beau, et c'est étrangement fait.

On commence par une brève séquence au look très spécial, inhabituel pour Miyazaki, un style pas très intégré et assez laid ( je trouve ).


Un peu comme si on avait redessiné par-dessus des photos, en surcharge graphique, avec même des instants qui m'ont fait penser à du rotoscope, mais je ne pense pas que ça en soit vraiment, juste une impression.

Et, pour rendre l'urgence, l'incendie, la panique, une image qui se déforme comme jamais dans ses films. Cette séquence est vraiment étrangère au reste de son œuvre, visuellement.


Mais elle est très efficace.


S'il s'agit de montrer la laideur de la guerre ( même si on ne nous dit pas clairement si l'incendie résulte d'un bombardement, cela semble implicite ), c'est réussi : la tendance à l'harmonie d'Hayao n'aurait pas pu communiquer ça, on dirait presque qu'il l'a confiée à un réalisateur virtuel en lui - comme s'il s'était mis dans la peau d'un autre, en se partitionnant.

...et donc on peut difficilement éviter de penser au tombeau des lucioles de Takahata.

Pas graphiquement ( même s'il y a des points communs ) mais plutôt par le contenu de cette séquence : ce n'est pas tous les jours qu'un dessin animé commence par la maman brûlée vive dans un incendie causé par des bombardements américains !

Puis le film débute vraiment, et on en découvre les parti-pris graphiques :


- Des décors fabuleusement beaux et intelligents ( absolument tous ! ), très peints ( on voit tous les coups de pinceaux - souvent de la brosse large - un travail d'artistes d'une qualité inouïe, très bien inspirés, très homogènes - rien que pour ça le film est un trésor, une caverne d'Ali Baba.

On pense à Mononoke, à Totoro et à Chihiro, mais avec une touche différente. On peut aussi penser à certains grands peintres russes ( et d'ailleurs plusieurs ambiances semblent plus russes que japonaises ).

Un art de la composition, des couleurs, du détail et de la lumière à couper le souffle.


- Des personnages assez raides : très réalistes ( ce qui n'est jamais très bon pour l'animation ) mais, en même temps, assez simplifiés/stylisés. On pense à Mononoke, le seul Miyazaki utilisant des corps humains aussi réalistes, mais avec un petit quelque chose de Ponyo et de Porco Rosso mixé là-dedans - alliage étrange.

Une ligne noire plutôt ingrate, à la fois raide et fluctuante, qui silhouette parfois les corps en les faisant un peu hésiter, comme la flamme d'une bougie - c'est très sensible dès qu'ils sont un peu loin.

...et, dans l'espace ainsi délimité, des à-plats de couleurs toujours parfaitement choisies ; il y a une sûreté de palette admirable.

Un peu comme des émaux cloisonnés - et on repense forcément à la description que Kipling, halluciné, en donne dans ses Lettres du Japon.


( plusieurs animations, dans cette partie qui suit l'incendie, manquent de fluidité, les personnages stroboscopent désagréablement, défaut classique du trop grand réalisme, mais défaut étonnant chez un cinéaste de cette expérience, et aussi maniaque.

Heureusement, plus le film avance, plus ce souci se fait rare ).


- cette juxtaposition de personnages réalistes raides, à-plats enfermés dans un contour noir, un peu cul-serrés, sur des décors dans un style graphique radicalement différents, sans cerné, tout en coups de brosse, généreux, modelés par une lumière vivante et vibrante, c'est une chose que je déteste toujours : que le fond soit plus détaillé, plus émouvant, plus riche, plus saturé d'informations que les personnages, me paraît toujours être une hérésie.


C'est une malédiction historique et technique du dessin animé :

Les personnages tracés à l'encre sur cellulo en contour linéaire, pauvres en détails à cause de la difficulté d'animer un dessin trop complexe ( Mickey y a perdu sa queue, un doigt de chaque main, et ses boutons de culotte étaient chichement comptés ! ), les couleurs ( surtout pas trop nombreuses ! chacune est peinte séparément, en faisant sécher les cellulos entre chaque ! ) gouachées laborieusement avec une peinture peu pratique à étaler, seule capable de tenir sur la surface trop lisse du cellulo, ont abouti à ce style limité, si particulier que le public a fini par aimer, mais que beaucoup de réalisateurs ont vécu comme une punition ;

Et, dessous, les décors peints sur papier, avec toutes les techniques picturales qu'on veut, peu nombreux ( un seul décor pour des centaines de cellulos ), ce qui permet de leur consacrer plus de temps et plus de soin.


Si on n'y prend garde, les décors, trop riches, "bouffent" les personnages : il faut les garder sobres, ménager des espaces neutres, trouver des solutions pour accorder les deux styles si éloignés.

Et d'un autre côté, les cellulos, par leur épaisseur, "plombent" le décor sur lequel ils sont posés, l'assombrissent, ternissent ses couleurs, qu'il faut exagérer pour qu'il en reste à l'écran.

...vengeance du pauvre sur le riche...


Tout ça a pris fin dans les années 90, avec la généralisation des techniques numériques : décors photoshop, animations colorisées sur ordinateur, autorisant les dégradés, les textures, les tracés particuliers, fin du "plombage" par les cellulos, permettant des décors aussi vifs qu'on le veut...

Mais, clairement, ce film de Miyazaki, même s'il recourt au numérique, cite l'ancien style.

Il pourrait enrichir visuellement ses personnages ( il en a les moyens techniques et financiers ), non, il choisit de garder la sobriété un peu glacée du style cellulo ; mais il en pousse le contrôle au point de faire une œuvre d'art raffinée de chaque dessin d'animation, à chaque instant on croit voir des lithographies très réussies.


Je déteste assez franchement ce mariage de la carpe et du lapin qui consiste à poser des personnages graphiquement pauvres sur des décors richement peints ;

mais Miyazaki pousse si loin le procédé ( et avec une telle sûreté de goût ) qu'il atteint un résultat très particulier : les personnages deviennent des petits lacs d'à-plats dans un fond sur-expressif et sur-détaillé, au lieu d'être bouffés par lui, ils attirent l'œil, comme des îles, en réserve - comme des petits miroirs cousus sur une étoffe richement imprimée.

C'est si bien fait que je finis par l'accepter - passées les premières séquences un peu difficiles.

...et que je me demande si ce aspect lisse, cette imperméabilité, ce manque d'émotion visuelle dans la représentation des personnages, ne servent pas son propos :

Mahito est fermé sur lui-même après la mort de sa mère.

Son père est un bloc avec lequel on a peu envie d'échanger ( même le père-pourceau de Chihiro me semblait plus familier ).

La tante belle-mère dégage des ondes qui nous font reculer instinctivement - comme Mahito doit avoir envie de s'écarter quand elle lui dit d'emblée " je suis ta maman maintenant" et le colle de force contre son ventre enceint des œuvres du père.

Et les vieilles femmes qui l'entourent, dessinées dans un style étrangement grotesque, semblent aussi peu humaines que les troupes de Maléfique.

Plus loin dans le film, on va croiser des figurines leur ressemblant; et on n'aura pas l'impression qu'elle sont faites à leur imitation, mais plutôt que ce les petites vieilles sont ces objets qui auraient, magiquement, pris vie.


Cette incommunicabilité de Mahito, muré dans son deuil difficile et raidi contre un environnement familial qui l'agresse visiblement, ne nous aide pas :

Il devrait être notre guide, notre véhicule émotionnel dans cette étrange histoire ; on le suit ( physiquement ) en permanence, on devine et comprend ses émotions ( pas bien compliqué ) mais on ne les partage pas vraiment, il nous laisse derrière, en position d'observateur.


Tout le film ( surtout la deuxième moitié ), j'ai couru derrière lui, sans le rattraper.


Pendant plus de deux heures, c'est long.


A chaque fois, les perruches, innombrables, semblables, hostiles, opaques, inintéressantes, m'achèvent. Leur flot me repousse hors du film.


Tout commence comme dans l'Armoire magique : La guerre en ville, les enfants qu'on met à l'abri dans une grande demeure à la campagne, l'étrangeté d'être soudain loin du bruit de la guerre, les propriétaires et domestiques mystérieux, la découverte du passage vers un autre monde, avec d'autres enjeux, d'autres valeurs, d'autres guerres et une autre temporalité ;

...sauf que dans l'Armoire, il y avait LES enfants. Là, Mahito est seul, et cela ne nous aide pas.


D'emblée la tante-belle mère semble vénéneuse, mais sans qu'on en soit sûr, au bout.

Dès le premier regard on a vu que c'était un renard-esprit.

Pas humaine, pas possible.

Si c'est la grande sœur de la maman, on a mis les pieds dans une étrange famille.

Il émane d'elle d'épaisses tentacules de mystère, envahissants, trop entreprenants. La première flèche qu'elle tire confirme qu'on a vu juste : magicienne.


Mahito nous dit que c'est tout le portrait de sa mère, mais on n'en a pas l'impression au cours du film.

Son rapport avec elle est ambigu, il garde la distance/froideur alors qu'elle semble vouloir l"adopter" et le gagner...à quoi ?

On a l'impression, par moments, que la froideur de Mahito peut dissimuler un émoi, et une gêne horrifiée de cet émoi ; mais le film n'explicite pas cet aspect.

Peut-être un peu trop impudique pour Miyazaki - pas son genre d'aller dans ces directions.


Le départ de Mahito pour le monde fantastique ( comme si celui de la grande maison ne l'était pas déjà ! ) est lui-même ambigu : c'est sa mère ( morte ! ) qui l'a appelé, qui lui demande de la sauver, mais il dit chercher sa tante ( qui a disparu ).

J'ai du mal à prendre au sérieux cette "motivation", qui parasite un peu le fait qu'il retrouve sa mère. La relation qu'il noue avec elle semble un enjeu plus important que la recherche de la tante.

Au début du film Mahito perd sa mère ( d'une façon horrible ). Sans transition son père ( qui n'a pas l'air affecté ) l'amène chez la sœur de la morte, qui est enceinte de lui et qui lui annonce tout de suite qu'elle va être sa nouvelle maman.

C'est violent.

Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé entre l'incendie et ce départ, mais le film donne l'impression d'une quasi simultanéité, comme si la tante était déjà enceinte de lui quand sa sœur meurt ?

C'est peut-être une impression fausse, mais c'est ce qui se dégage ; et la scène de l'escalier semble dire que Mahito n'était pas au courant de la liaison, qu'il la découvre.

Tout ça donne un peu l'impression qu'ils se disent bon débarras, la voie est libre pour s'aimer; Logiquement - ou plutôt émotionnellement - Mahito doit les trouver coupables de la mort de sa mère - pas d'un point de vue rationnel, mais coupables par complicité virtuelle : cette mort horrible qui le dévaste les arrange, peu importe qu'ils n'en soient pas responsables.


Pire, son père fabrique des avions de guerre; si c'est bien un bombardement qui a causé l'incendie, on établit un rapport immédiat de culpabilité, même si ce sont des avions de camps opposés.

A cet instant, on se doute bien que plus aucun échange émotionnel n'est possible entre lui et son père - en tout cas rien n'arrivera de ce côté.


La relation avec la tante est plus ambigüe, on l'a vu, alliée ou ennemie ? séduit ou pas ?

Le fait qu'en la retrouvant enfin, il se fait repousser et maudire par elle, après avoir pénétré l'"ENCEINTE" taboue, interroge sur le sens de son action.

Est-ce qu'il l'a aidée, ou lui a nui ?

Est-ce qu'on nous dit que l'irruption du garçon dans cet espace tabou peut faire mourir l'enfant qu'elle porte - celui qu'elle a lui présenté d'office comme son futur frère ou sœur ?

Que comprendre du fait que sa maman ( qui semble être un personnage 100% positif ) a aidé Mahito à pénétrer cette enceinte ?


La relation de Mahito avec sa maman - qu'il a retrouvée jeune, par une sorte de voyage dans le temps à la Retour vers le Futur ( je fais volontairement cette référence ) semble claire :

Son père est disqualifié comme partenaire amoureux de sa mère, à cause de son incapacité à la sauver et de sa relation avec la tante;

C'est Mahito qui part sauver sa mère " peut-être pas morte" ( le Héron ), la retrouve jeune, donc miraculeusement compatible avec lui, noue avec elle une relation - d'"amitié", mais chez Miyazaki les amours enfantins commencent par l'amitié et deviennent de l'amour comme si c'était une évolution naturelle de l'extrême amitié ( Laputa, Kiki, Ponyo ), les aventures fantastiques vécues ensemble fonctionnant comme un maturateur qui fait évoluer insensiblement la relation amicale vers une relation amoureuse "pure" sans les contingences ni les défauts.

Miyazaki ne partage visiblement pas l'avis selon lequel l'amitié et l'amour seraient deux relations différentes qui s'excluent l'une l'autre.


On a l'impression qu'après la disqualification du père, une relation amitié>amour nait entre Mihato et sa mère jeune, rendue possible parce qu'elle se déroule dans un monde virtuel. Mais sans que le pudique Hayao l'explicite et l'assume pleinement, la recherche de la tante tenant lieu de faux-prétexte à l'aventure de Mahito.


Que penser, que croire alors en ce qui concerne la tante ?

Par certains côtés elle rappelle Dame Eboshi, dont le statut positif/négatif était complexe dans Mononoke ; et le personnage dans le héron m'évoque irrésistiblement Jiko, mais peut-être simplement par sa voix grinçante et ses côtés grotesques - et lui aussi a un statut ambigu allié-ennemi.


Je ne peux tirer ce fil plus loin.


Plus évident : Il y a de nombreuses évocations de la naissance - ça semble être le thème : La maman, la tante enceinte, les warawara...

Ceux-ci nous branchent directement sur la naissance :

ils sont des futurs enfants humains, quand ils sont "mûrs" après avoir mangé des viscères ( : ventre, gestation ) ils prennent la forme d'œufs et s'envolent vers notre monde pour y naître - si les oiseaux ne les mangent pas en route, prédation qui ressemble à celle des mouettes décimant les bébés tortues. ( le fait que c'est la maman qui empêche les oiseaux d'éliminer tous les warawara n'est pas anodin : la maman permet que des enfants naissent ).

Cette histoire d'oiseaux et d'enfants à naître rappelle Peter Pan dans les jardins de Kensington ( mais chez Barrie les oiseaux ne sont pas des antagonistes, ils SONT les futurs enfants, Peter étant un bébé mort en bas âge ).


Le fait qu'on retrouve à la fin la tante sur le point d'accoucher confirme le rôle central du thème de la naissance dans toute l'histoire;


mais on va faire un détour par un ancêtre de Mahito, qui a, dans le passé de notre monde, construit un bâtiment sur une 'tour" météorique tombée du ciel - tour qui est le point de passage entre les mondes.

Ce vieil homme réfugié dans une monde virtuel veille à l'équilibre mondial en empilant des cubes ( !?! ) et voudrait que Mahito lui succède dans cette tâche exaltante.

Quand Mahito refuse, le chef des perruches détruit cet équilibre par précipitation et violence - ce qui semble en faire une personnification de la guerre.

On voit que cette parenthèse "entre hommes" est très genrée.


Dans ce film, Les hommes construisent des avions, bâtissent des tours ( mais sans que leur bâtiment soit au cœur des choses, puisque la tour de l'ancêtre enveloppe juste la tour météorique ), veillent à l'équilibre du monde en jouant avec des formes géométriques ( très euclidiennes = science ), ou le détruisent en traitant mal ces mêmes formes.


Un instant l'ancêtre teste Mahito en lui proposant des formes à ajouter, mais ce dernier refuse parce qu'elle sont "en pierre funéraire", ce qui suggère que la mort est taboue ici.

Dans le même temps, les femmes donnent la vie et la mort ( la première qu'on rencontre dans le monde fantastique, dans l'élément liquide, tue des poissons pour des personnages mâles qui n'ont pas le droit de tuer ).

La nourriture aussi semble liée aux femmes ( les gros poissons, le pain...) comme principe vital.


On a bien l'impression d'assister un partage genré des domaines, les principes viscéraux de vie et de mort aux femmes, les constructions, la science, l'intellect, la guerre et le maintien des équilibres mondiaux aux hommes.

La question de l'équilibrage du monde est + ou - présentée comme la clef, mais elle me paraît être une clef prétexte, le vrai enjeu tournant autour de Mahito et sa mère.


Comment est-ce que tout ça se résout ?


Je ne sais pas.


De la fin, je ne retiens que des caractères japonais défilant sur fond bleu - décevant générique -

le glyphe protecteur avait triomphé de mes paupières.

moranc
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le 23 janv. 2024

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moranc

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