Notes sur le film : Impressionnant dans la constitution d’un univers crédible et immersif grâce à des décors et des costumes soignés, le film l’est moins dans son utilisation du monstre, envisagé seulement d’un point de vue très concret : la créature, menaçante par son apparence, fait des courses ou des activités domestiques, au maximum évite une catastrophe au potentiel limité – retient une poutre d’un toit qui s’effondre. Mais l’ampleur de ce que le Golem induit – le sauvetage du peuple juif - est imputable à la seule rouerie politique de son créateur. Pour le spectateur, c’est une menue déception et un arrêt de l’émerveillement.