My dear Frodo...
Préambule : j'ai vu le film en 24 fps donc pas d'avis sur la 3D HFR. Neuf ans. Il aura fallu neuf années entières pour que Peter Jackson nous transporte une nouvelle fois en Terre du Milieu...
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le 7 déc. 2012
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Retour en Terre du Milieu, j'étais à la fois enthousiaste et sceptique.
Pour l'un, j'étais ravi de retrouver l'univers de Tolkien avec la patte de P. Jackson qui avait réalisé un quasi sans faute avec le trilogie du Seigneur des Anneaux. Pour l'autre, j'étais quelque peu perplexe quant à l'utilité de 3 films pour résumé un livre de 300 pages.
Le film débute chronologiquement en même temps que La Communauté de l'Anneau, Frodon apparaît à l'écran, le premier lien entre les deux trilogies est sympathique et ranime de vieux souvenirs.
On a ensuite droit au résumé de la chute des Nains par Smaug, sans qu'il apparaisse pleinement à l'image, P. Jackson nous garde la surprise pour la suite (bien vu). Petit prologue qui nous rappelle la mise en scène de la Communauté: P. Jackson nous met à l'aise, la cohésion est parfaite avec les précédents films. Toutefois, premier bémol, on sent déjà le partie pris pour les images numériques, bien que visuellement il n'y ai rien à redire (pour le moment).
Comme à l'instar de la Communauté, le film prend le temps de se mettre en place et de nous faire découvrir les facettes des principaux protagonistes (Bilbon, Gandalf, Thorin), difficile de caser toutes les biographies de chaque nain :) Le ton est plus léger, l'humour plus présent. Le début du film reste fidèle à l’œuvre dont elle s'inspire jusqu'au passage des Trolls. Contrairement au livre, Bilbon se révèle plus courageux et avec l'aide de Gandalf parvient à se défaire des Trolls. Premier accroc par rapport au récit de Tolkien, mais cette (petite) modification ne perturbe en rien l’adaptation ni ne dénature l'histoire original (pour l'instant).
La compagnie reprend sa route et tombe sur Radagast. Premier gros changement vis-à-vis du livre et on devine déjà qu'il y a aura plus dans ce film qu'une simple adaptation, et premier faux-pas. La représentation du magicien est complètement raté, à des années lumières d'un personnage de Tolkien, aussi peu soit-il décrit dans ses livres.
Notre troupe de promeneur se retrouve ensuite à Fondcombe. La scène sous les étoiles est visuellement splendide et on retrouve un lien avec la Communauté, le conseil blanc remplace le conseil de l'anneau. P. Jackson sait nous rendre nostalgique.
S'ensuit le passage dans les montagnes et les Gobelins. Tout comme les Trolls, ceux-ci sont entièrement numériques mais très réussis. J'aurais toutefois préféré que Jackson reste fidèle au roman lors de la poursuite des Gobelins après la compagnie de Nains. Elle aurait été plus drôle et ce serait parfaitement ancrée dans l'univers plus enfantin et comique du film par rapport au SDA. De ce point de vue l'absence de sang, pour obtenir un film tout public, est une grosse erreur qu' on a du mal à occulter et stoppe l'immersion du film pour nous, adulte.
Le duel d'énigme entre Bilbon et Gollum est, pour moi, la scène la plus réussie du film mais aussi la mieux retranscrite du livre. Pour la première fois, Bilbon ne peut compter que sur lui-même et son côté Touque prend le dessus sur le Sacquet. La capture de mouvement sert (à nouveau) idéalement le personnage de Gollum et son rendu poisseux.
La découverte de l'anneau et son évasion des griffes de Gollum font passer Bilbon au Niveau 2 du Hobbit, moins couard, plus courageux. Pas le temps de se reposer pour au temps avec la première bonne idée de Jackson: Azog, qui s'inscrira comme fil rouge de la trilogie, épée de Damoclès au dessus de la Compagnie (alors qu'il est depuis longtemps bouffé par les vers chez Tolkien). Le rendu visuel de l'orque pâle est correct mais un peu trop lisse, on regrettera le non-choix du maquillage comme pour les Uruk-hai.
Bilbon passe aussitôt au stade Hobbit Niveau 3 en sauvant Thorin devant son ennemi juré. La scène dans les arbres (nouvelle version 2.0 avec la présence d'Azog) conclut le premier tiers du livre mais on sent déjà le rythme des chapitres s’accélérer. Le film se termine lui sur un petit clin d’œil de Smaug, qui nous dit à bientôt pour le prochain numéro.
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Créée
le 11 févr. 2015
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