Quel bonheur encore une fois que ces sauvages (indiens), ou demi-sauvages (mexicains) !
Le demi-sauvage (mexicain) d'abord ! Quelle apothéose que la scène de sa fin, criblé de flèches indiennes. Armé d'un couteau alors que ses ennemis se trouvent hors de sa portée, il en est réduit à devoir copieusement les insulter et les maudire. Mais enfin, Mexicain, ces indiens ne comprennent pas l'espagnol ! Notre héros (?) Gary essaie bien de le prévenir : "Vicente! Vicente! Vicente! Vicente!" (quatre fois), mais rien à faire. L'autre est furieux comme un Mexicain (en plus on lui a percé sa gourde avec une flêche!). Mais peut-être aussi qu'il ne s'appelle pas Vicente, que notre héros (?) Gary (Cooper) se goure de nom tout simplement... Toujours est-il que ce sont des indiens des plaines (bien plus au nord) ! Tiens, c'est vrai !? Qu'est-ce qu'ils font au Mexique ? Du tourisme avant l'heure ?
En fait de visite guidée ils vont être servi les pauvres. Nos héros (?) Gary et Richard (Widmark) vont avoir recours à une ruse d'indien de cowboy : ils vont les attirer dans un défilé vertigineux où, ne pouvant se présenter qu'en file indienne (!), ils se feront tirer comme des... lapins ! Les pauvres ! Quant on pense que rien de ceci ne serait arrivé si l'un d'entre eux n'avait laissé trainer l'une de ses plumes d'indien derrière lui, au beau milieu du village mexicain ! Gary est un ancien sheriff, et un fin limier, alors vous pensez bien qu'il ne lui en fallait pas tant pour détecter la menace !