Le Jour où la Terre prit feu par Ygor Parizel

Une canicule extrême, des incendies de forêts gigantesques, des tempêtes et inondations très soudaines, les glaces des pôles qui fondent à vitesse Grand V on se croirait en ...2021 dans ce film ! Les raisons de toutes les catastrophes sont différentes de celles que nous connaissons actuellement mais le résultat est fort similaire, c'est plutôt prophétique comme long-métrage débutant par une scène post-apocalyptique filmée en image dorée pour ensuite prendre à rebours l'histoire et nous narrer, et devenir un film catastrophe en noir et blanc. En effet les soviétiques et américains lors de tests d'explosion nucléaire simultanés font dévier la terre de son axe provoquant toute une série de fléaux, le récit est vu par le prisme d'un journal, par divers reporters londoniens qui suivent et enquêtent sur ces faits avec un regard cynique (les dialogues sont souvent plein de causticité). Une oeuvre assez caractéristique de son temps, rapport au travail journalistique très différent de notre époque, vitesse des infos, communication des autorités, etc. Film d'anticipation sans grand moyen technique ou financier qui tire son épingle du jeu même dans l'anti-spectaculaire de la première moitié.