Critique de Le Jour où le cochon est tombé dans le puits par Fabior_De_Nulle_Part
Enfin mon premier film de ce réalisateur prometteur Coréen, et il ne va pas me quitter.
le 22 juin 2025
Trois films :
Premières impressions après avoir vu les six premiers films du cinéaste. Un certain attrait pour la structure narrative, les leitmotivs, les histoires croisées amoureuses, les destins capricieux, etc. Tout cela ne serait pas sans trop me déplaire si le fond n’était pas si souvent délaissé au profit de la forme et de ces astuces, habitudes ou obstinations formelles. Le fond, c’est toujours dans un film la qualité de l’histoire proposée. J’admire la forme quand elle se met au service du fond… Et que cela paraisse étrange ou non, bien qu’ayant vu ces six premiers films dans un ordre aléatoire, mes notes ne cessent de descendre.
Ainsi, dans son meilleur film vu jusqu’à présent (et son premier), Le Jour où le cochon est tombé dans le puits, j’ai trouvé le jeu à quatre et en parallèle parfaitement exécuté. Le récit en forme de jeu de l’oie ou de jeu des sept erreurs permet des retours en arrière ou des perspectives différentes adoptées à partir d’un même événement, cela crée une certaine tension jusqu’à l’accomplissement final et relance en permanence la curiosité, ce qui au bout du compte sert au mieux l’histoire.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Créée
le 10 mars 2023
Critique lue 65 fois
Enfin mon premier film de ce réalisateur prometteur Coréen, et il ne va pas me quitter.
le 22 juin 2025
Quand le cochon tombe, c’est la condition humaine qui remonte à la surface. Hong Sang-soo n’a pas attendu les années 2000 pour être Hong Sang-soo. En 1996, dès ce tout premier film, avec ce titre...
le 5 mai 2025
Trois films :Premières impressions après avoir vu les six premiers films du cinéaste. Un certain attrait pour la structure narrative, les leitmotivs, les histoires croisées amoureuses, les destins...
le 10 mars 2023
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
Jeunes Filles en uniforme à Hanging Rock. Quand on n'a pas de talent, on laisse au spectateur le soin d'en avoir via ses interprétations.Tellement grossier, jouant sur des clichés, ça a vite fini par...
le 23 oct. 2023
6 j'aime