Allumer le feu au lac ?
La juxtaposition d’images désordonnées du lac Léman (de nuit, de jour, en été, en hiver, en automne, par beau temps, sous la pluie, pendant un orage, du ciel, des nuages, des étoiles, des voiles d’un...
Par
le 22 oct. 2025
La juxtaposition d’images désordonnées du lac Léman (de nuit, de jour, en été, en hiver, en automne, par beau temps, sous la pluie, pendant un orage, du ciel, des nuages, des étoiles, des voiles d’un bateau de plaisance mais aussi de trains, de fils électriques qui défilent, de baigneurs, d’habitations éclairées et auxquelles il manque un raton-laveur !) où un couple (dont la femme est jouée par Clotilde Courau, 56 ans) pratique la voile (dont une course) et se prélasse sur la pelouse de leur jardin, constitue-t-elle un film ? Y a-t-il d’ailleurs un scénario (trois personnes citées au générique quand même !) à cette succession improbable d’images (beaucoup de plans fixes, souvent courts, parfois muets) ? A moins qu’il ne s’agisse d’un film de relaxation pour mieux s’endormir ? Une intelligence artificielle à qui on aurait donné les mots clés, couple, voile, lac Léman et météorologie, aurait fait mieux. Idem pour les images enregistrées par une caméra de surveillance des rives du lac. Collaborateur de Jean-Luc Godard, le réalisateur se prend, peut-être, pour Luis Buñuel (1900-1983), avec ses 2 films surréalistes, « Un chien andalou » (1929) et « L’âge d’or » (1930) qui avaient le mérite d’être originaux (pour l’époque) et plein d’humour noir et potache. Rien de tout cela ici. Il s’agit en fait d’un film typique de festival puisqu’il a obtenu une mention spéciale du jury œcuménique du 78e festival de Locarno !
Créée
le 22 oct. 2025
Critique lue 4 fois
La juxtaposition d’images désordonnées du lac Léman (de nuit, de jour, en été, en hiver, en automne, par beau temps, sous la pluie, pendant un orage, du ciel, des nuages, des étoiles, des voiles d’un...
Par
le 22 oct. 2025
Il est étonnant que le film ait obtenu le prix du meilleur scénario à la 81e Mostra de Venise (présidée par Isabelle Huppert) car c’est seulement l’adaptation, chronologique et linéaire, du livre...
Par
le 28 oct. 2024
15 j'aime
2
Dès les premières images, j’ai senti que le film ne me plairait pas : en hiver, longs plans fixes sur la cime des arbres, sur un bucheron tronçonnant des arbres, fendant les buches à la hache, les...
Par
le 7 déc. 2023
10 j'aime
9
Voici un film typique de festival où les spectateurs et critiques bienveillants verront un film humaniste, original, inclusif, surréaliste, sur Bailey, métisse androgyne, 12 ans, passant de l’enfance...
Par
le 28 oct. 2024
8 j'aime