Léo encore et toujours Léo survolté comme jamais au bord en pleine crise de nerfs.... un super scénario même si on connaît l’histoire avant d’avoir fini la bande annonce on se délecte de cette montée et surtout de cette descente aux enfers...
Les rôles secondaires apportent un peu de fraîcheur et quelques blagues qui permettent de supporter les trois heures de film. Johnah Hill est plutôt très bon.
Évidemment la rhétorique, les dialogues cisèles, les propos outranciers et les engueulades ne sont là que pour montrer la décrépitude du genre humain et la haine de l’autre ainsi et la destruction de tout ce qui est vivant.
La mise en scène est superbe, on se délecte de certains plans-séquences et de ses myriades de scènes de débauchent et jeunes filles nues.
Mais chauvin cherche à s’enrichir en écrasant l’autre et son prochain. La culture de l’individualisme est poussé à son paroxysme et même si certaines scènes sont un peu ridicules et sortent du propos (Lamborghini, jambon,…) Tout cela est mises en place pour montrer que ces bourgeois veulent et surtout peuvent s’en sortir à chaque fois. Et c’est bien là la morale de l’histoire car ce qu’il faut retenir c’est que même si la chute est rude au final c’est le « petit porteur qui a tout perdu » et que le spectateur reste lui fasciner devant tant de réussite et de charisme (scène finale en miroir de la salle de cinéma).