INTERMINABLE ! Et presque Minable ...
Je pense que Martin SCORSESE se moque des spectateurs. 10 après nous avoir fait profiter de son interminable « Aviator » (2h45), il nous présente son non moins interminable « Loup de Wall Street » (3H). Si vous restez éveillé jusqu’à la fin, vous risquez de sortir de la séance avec une drôle d’impression de déjà vu. Et pour cause, « Le loup de Wall Street » n’est qu’un « Aviator » agrémenté d’une sauce « marchés financiers ». L’histoire est quasiment identique, un self made man qui se construit une vie hors norme, faite d’excès et conclue dans la plus pure déchéance. Pour ne pas être démasqué trop facilement, le réalisateur a tout de même eu le bon gout de s’inspirer de la licence « Very Bad Trip », au risque de tomber dans le ridicule. Les comiques de situation s’enchainent mais ne se valent pas, la faute peut-être à des acteurs qui ne sont pas taillés pour des rôles comiques. On peut quand même saluer la prestation de Di CAPRIO qui, même s’il en fait parfois trop, parvient à nous plonger dans cette atmosphère malsaine dans laquelle vivent certains traders fous. Le personnage n’est pas dépourvu d’intérêt et il parvient successivement à nous faire ressentir de la compassion et du dégout, tant à son égard qu’à celui de son environnement. Pour conclure, sans Di CAPRIO, ce long métrage ne vaudrait pas grand-chose…