Sun, Sex &... Money

Vous avez tous rêvé de devenir riche et de faire ce qu'il vous plait ? C'est le cas de Jordan Belfort (Leonardo DiCaprio). Il veut devenir courtier pour se faire plein de billets verts et être tranquille avec sa femme, faire des bambins et passer du bons temps en attendant l'heure fatidique. Ça c'est le plan avant de rencontrer son boss, Mark Hanna (Matthew McConaughey) qui lui explique simplement que dans le monde de la finance, il n'y a pas de pitié, on prend l'argent des autres pour les mettre dan sa poche. Aussi simple que cela. Mais il faut le faire en mode relax. Comprenez, prendre de la petite poudre blanche, et non, on ne parle pas de farine. Bref, le gentil mouton se fait avaler par Wall Street et va en ressortir un vrai loup. Avec Donnie Azoff (Jonah Hill) il va monter sa petite affaire, et hop c'est parti !
Le début est long, mais nécessaire pour comprendre le personnage, voir sa transformation. Que c'est si facile et tentant pour lui de passer du côté obscur. On est dans un phase d’ascension, c'est l'éclate pour tout le monde. Et là, la belle Naomie (Margot Robbie) place la barre plus haut. Bref le film passe dans un autre cadre. Encore plus d'argent, de drogue et de sexe. Les personnages principaux sont accros. Chaque discours du Loup est ponctué par une fête qui ferait pâlir 'Projet X '. Alors imaginez un enterrement de vie de garçon.
Bref avec ses trois heures vous aurez tout le temps de découvrir ce monde de la finance très festif. Le film de Scorsese est trop long. L'élément perturbateur met du temps à arriver et il ne paraît au final que très accessoire à la trame principal. Alors que pourtant il bouleverse tout. Nous sommes constamment plongé dans un monde de drogue, de sexe et d'argent.
Pas besoin de vous faire un dessin sur le visuel et la bande son, la bande annonce ne ment pas sur ce point.
Au sujet des acteurs, évidemment, DiCaprio en tête d'affiche, parfais pour le rôle. On retrouve des têtes connu comme Jonah Hill ou encore Kyle Chandler, Jon Benrthal et Jon Favreau. LA femme du casting est incarné par la jeune Margot Robbie. Qui n'est en apparence que la Barbie d'exposition. En apparence. Ah ! Et une bonne petite surprise pour un personnage plus que secondaire, mais bon, quand on peut dire cocorico, on profite.
Le film est des plus délirant, montrant des envolés qui vont parfois très loin, trop loin, à des chutes brutales, qui replacent les personnages sur la terre ferme. Qui les secouent, leur dit stop. Mais non il en faut plus. Il en faut toujours plus. Jusqu'à...
En bref, le film, de par sa longueur, perd un peu de son charme, mais celui-ci est regagné par le charisme de son casting, de la justesse de sa bande son, de son environnement, et de savoir s'ils pourront aller plus loin ou non ensuite. On ne s'étendra pas dans une critique du monde de la finance (tout le monde sait qu'il est pourrit et blablabla) et on se contentera d'apprécier ce bon film !