Un humour pour décérébrés, avec un acteur de 47ans qui fait le mongole pendant 90min

Première réalisation pour Perry Andelin Blake, visiblement, ce film ne lui a pas porté chance, puisqu’il a fallu attendre plus d’une décennie pour le revoir derrière la caméra. Avec Le Maître du déguisement (2002), il offre le premier rôle au comique Dana Carvey, qui a officié en tant que coscénariste sur le film.


Basé sur une intrigue totalement loufoque (Pistachio le héros du film, apprend qu’il descend d’une lignée de « maîtres du déguisement », leurs conférant le pouvoir de se transformer en n’importe quel aspect et en un temps record. Au même moment, un gangster kidnappe son père afin d’utiliser son don pour subtiliser des œuvres d’art à travers le monde. S’il veut pouvoir sauver son père, il devra apprendre l’art du déguisement…).


Si Dana Carvey a un certain talent pour le mimétisme, inévitablement on aurait aimé que le rôle échoue auprès d’un acteur tel que Jim Carrey, un acteur qui aurait eu la carrure et le talent pour interpréter ce genre de personnage. Et puis au fil des minutes, lorsque l’on voit à quel point le film s’enlise, se complait à se ridiculiser et à virer dans le grand n’importe quoi, finalement, ce n’est pas si mal que le rôle ne lui ait pas été proposé.


Dana Carvey avait fait les beaux jours du Saturday Night Live en compagnie de Mike Myers, avant de connaître la consécration avec les comédies Wayne's World 1 & 2 (1992/1993). Après un passage à vide, il espérait sans doute se remettre dans la course avec cette comédie, sauf qu’en dehors de ressembler à une bande-démo où Dana Carvey nous dévoile ses innombrables talents de mimes, on peine clairement à trouver un intérêt au film. Le scénario affligeant et son personnage pathétique nous tapent sur le système et on perd rapidement patience devant pareilles âneries.


Un humour pour décérébrés, porté par un acteur de 47ans qui fait le mongole pendant 90min, on veut bien avoir de la sympathie pour lui (et esquisser quelques sourire lors de la scène dite de « la tortue »), mais avouons-le, c’est purement et simplement malaisant de le voir lui et le reste de la distribution, se ridiculiser ainsi.


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le 10 déc. 2020

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