Je ne sais pas pourquoi ils ont appelé ça « Le Mans » parce que ça n’a rien à voir : l’on suit ici sur trois courses (à Jarama, Zandvoort et Monza) de simples Formule 1 qui se tirent la bourre gentiment… et encore, je ne suis pas si sûr qu’il s’agisse de F1, ça pourrait aussi bien être des F2 en fait. Mais bon...
Entre ces courses, c’est du remplissage, du bavardage avec des acteurs et des actrices de troisième zone… le scénar a de toute façon été boulotté à l’arrache par un paumard à côté de ses pompes. En outre, même pendant les courses, les caméras embarquées sont très rares…
Le film est donc chiant comme la pluie et n’a pour seul mérite que de montrer les normes de sécurité fort peu rassurantes de l’époque… et c’est peu de le dire. Surtout que ces petits cercueils roulants prenaient feu comme des allumettes ! (et d’ailleurs, y en a trois qui prennent feu dans le film). Mais bon, voilà quoi.