Le ton de ce long-métrage polonais m'a réellement surpris, m'attendant à un genre austère à la Tarkovski alors qu'en fait il s'agit d'un récit picaresque, l'adjectif convient parfaitement. Le scénariste mérite bien que l'on cite son nom, Tadeusz Kwiatkowski qui utilisant le procédé de la mise en abîme multiples raconte avec brio un tas d'histoires plus folklorique, pittoresque, inquiétante et romantique les unes que les autres. Côté de mise en scène le noir et blanc n'est pas d'une beauté optimale par contre la profondeur de champ bien employée, les décors baroque-gothique et des travellings latéraux inspirés. La première heure est la meilleure car ensuite cela s'essouffle un peu tout en restant de qualité.