attention aux briques jaunes

Suivons le chemins de brique jaune ! Mais pour aller où ? le film s'ouvre sur un écran en 4/3 en noir et banc. Oz est un petit magicien de foire pittoresque qui rêve de tous ce qu'il n'a pas. Il court après les jupons, arnaquent la foule et ne se fait pas beaucoup d'ami. C'est en voulant échapper à Mr musclor, que le magicien embarque à bord d'une montgolfière. Pris dans une tornade il est emporté dans un autre monde. Magie ! Nous somme au pays d'Oz !

Et comme dans le magicien d'Oz de Victor Fleming, Oz arrive dans son monde éponyme par l'intermédiaire d'une tornade tout comme Dorothy. Dans cette première version comme dans cette nouvelle, le passage en couleur se fait un peu trop brusquement. Comme quoi l'évolution technique n'est pas toujours bien utilisée. Ici on s'inquiète plus des autres effets spéciaux de ce monde tout en synthèse et matte painting. Joly coup de stylo pour les graphistes. Mais que voulez-vous, Oz s'est époustouflant, ça vous en met plein la vue d'un coup. Et comme ça ne pouvait être fait dans la première version pour des raisons techniques, dans celle-ci, on quitte le 4/3 et on ouvre en cinémascope... Eh bien le mot est passé : c'est un nouveau monde qui s'ouvre à nous.
Ce magicien d'Oz là arrive bien avant Dorothy : la méchante sorcière de l'Est n'a pas encore ses pantoufles rouges et est plus que vivante. Rien à voir avec celle stupidement écrasé par une maison. Ca vous semblait peu crédible en 1939 ? et bien en 2013 notre héros arrive dans une montgolfière qui a été transpercée de toute part par les objets emporté par la tornade, traverse des rapides aux falaises tranchantes, mais le ballon flotte encore. Et oui, personne ne meurt au début du film. Les scénaristes on dû vraiment travailler dur ! La preuve : on assiste à la naissance de la Wicked which of the Weast (en anglais ça sonne tellement bien qu'on ne va pas enlever au monde d'Oz un peu de son charme). Autre casse-tête des scénaristes (attention spoil) : le héros récupère la blonde Annie qu'il ne pouvait avoir dans la vraie vie dans le monde d'Oz car elle est réincarnée en la bonne sorcière du Nord ; j'ai nommé « Glinda » ! Celle-ci interprétée par Michelle Williams, qui après avoir été nominée et oscarisée pour Blue Valentine et My Week with Marylin, est tombée un peu bien bas. Mais pas autant que les scénaristes.
Cela étant dit pour de bon, passons aux autres points... pas encore positif. L'acteur principal, James Franco, qui est comme par magie sortie d'un chapeau pour le premier rôle d'un blogbuster sans vraiment beaucoup de bagage, n'offre pas une prestation incroyablement folle... Mais il a réussit à sauver sa valisette de la tempête : son grand sourire charmeur, plus un peu de colle pour recoller les morceaux font l'affaire. On lui fourgue des sobriquets tous aussi sympathiques que l'épouvantail ou l'homme de fer que Dorothy avaient. Ils sont presque aussi niais et se font un plaisir de faire la blague. Car au fond, on ne demande rien de mieux aux personnages d'être ridicule. C'est ce qui a fait le succès du premier film non ? Oui, mais lui, au-moins il ne plagiait pas. On ne peut pas s'empêcher de penser tout au long du film à Alice aux pays des merveilles de Dysney ou de Tim Burton avec les fleurs géantes, le village de porcelaine et une réinterprétation toute particulière de la Dame de Coeur qu'à le plaisir de joué Mila Kunis : un coup adorable, un coup tyrannique. Mais pas de grosse chenille bleue en vue. Juste un pomme... verte ? Ok, Blanche neige est définitivement morte et la marâtre à pris le trône.

Que disait Glinda dans sa bataille finale contre la méchante sorcière de l'Est ? « Je n'ai pas besoin des bulles, ce n'est que pour le show ». Pitié, il faut garder les bubulles ! Le scénario n'est peut-être pas révolutionnaire mais les effets spéciaux veulent rattraper le coup. Pour passer un bon moment, passer vos lunette 3D : Abracadabra, et le tout sera joué.