Le film Le Murder Club du Jeudi est un exemple flagrant de l'adage "trop de choses, pas assez de substance".
Le scénario est plombé par un nombre excessif de personnages et de sous-intrigues qui ne mènent nulle part. Au lieu de se concentrer sur l'énigme centrale, le film s'égare dans une multitude de directions, créant une impression de désorganisation et de perte de temps.Ces détours narratifs étirent inutilement la durée du film, le rendant bien plus long qu'il ne le devrait et diluant la tension que l'on attend d'un film policier. Un manque de concentration et de tension Cette dispersion du récit empêche le film de construire une tension efficace.
Les nombreux personnages et leurs histoires parallèles ne permettent pas au spectateur de s'attacher à l'un d'eux, ni de s'immerger complètement dans le mystère. Le rythme est donc inégal, alternant entre des scènes qui traînent et des moments qui semblent être là pour combler un vide, sans véritable impact sur l'histoire.
Une fin décevante et invraisemblable La plus grande déception reste sans doute sa conclusion, que l'on pourrait qualifier de complètement idiote. Après avoir erré pendant près de deux heures, le film se conclut sur une révélation finale qui semble sortie de nulle part. La solution de l'énigme n'est pas préparée par des indices subtils et logiques, mais repose plutôt sur une série de coïncidences improbables. Cette fin, qui trahit les efforts du spectateur pour suivre l'intrigue, laisse un sentiment de frustration et d'inachevé. Elle dévalorise tout le cheminement du film, prouvant que l'histoire n'était pas construite avec rigueur et cohérence.