Whirlpool
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Il est bien rusé, ce Dr Korvo, lui qui parvient à manipuler tant et plus l'épouse d'un psychiatre (et psychanalyste) de renom.
D'autres le voient d'ailleurs sous un autre visage que celui du goupil :
You want me to believe it, don't you?
Don't you, you cheap rat ?
Si seul le lancement de l'intrigue de Whirlpool s'ancrait dans la facilité offerte par les méandres psycho(patho)logiques, on passerait l'éponge.
Pour parvenir à ses fins, Korvo (José Ferrer), grâce à l'hypnose, fait faire ce-qu'il-veut—comme-il-veut—quand-il-veut à la malheureuse héroïne
... on suivrait avec intérêt les ennuis de la pauvre madame Sutton (Gene Tierney), mais, regrettablement, les reines de la pirouette et de la combine que sont Hypnose & Inconscient reviennent vite manœuvrer et sceller l'intrigue.
L'élégance, le charme et la curiosité s'étiolent sous la canaillerie du trucage scénaristique.
Otto Preminger ou pas, Gene Tierney ou pas, José Ferrer < qui est très bon > ou pas, ça ne fonctionne pas.
et l'auto-hypnose de Korvo, TARTISSIME !
Créée
le 17 juil. 2020
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