Et l'homme créa la bête

Difficile de qualifier ce film, car on passe par tous les thèmes.

Inspiré de la fameuse légende de la bête du Gévaudan Christophe Gans nous livre une Œuvre à grand spectacle.

Nous sommes en 2001 et ça faisait longtemps que le cinéma français n'était pas sorti de ses sentiers battus.

Bon une note ne veut pas dire grand chose, et depuis que je suis sur le site parfois je met des 6 qui pour moi représenterai plutôt un bon 7 mais j'essaye d'avoir un ressenti de simple amateur de cinéma.

Le Pacte des loups c'est la même chose, beaucoup ont descendu ce film, alors je suis d'accord pour dire qu'on a pas un chef d'Œuvre, mais il a répondu à mon plaisir de voir un film distrayant,

avec de l'action, un peu de romantisme, une histoire dans l'histoire et une pléiade de bons acteurs et d'actrices.

Oui une distribution pareille ça ne se refuse pas.

Et en plus le narrateur est Jacques Perrin.

Et si je reviens à la réalisation de Gans, parfois historique, parfois version bagarres de rue, on peut dire que cette bête de Gévaudan reste pour moi un film un peu à part dans l'univers du cinéma français, et ça aussi ça fait du bien.

Une réalisation inspirée parfois en mode, superproduction à l'américaine, le film est bien français, et ce que j'ai le plus aimé, c'est ce contraste entre certains personnages, et l'histoire du film à travers le chevalier De Fronsac.

Finalement pendant 2h15 Christopher Gans n'hésites devant rien, et le film est un festival, certains diront un fourre tout, mais peu importe, les images sont plutôt belles, et certaines scènes remarquable par leur intensité, et leur manière d'être filmées.

Une histoire qui nous fait dire cependant de ne pas trop crier au loup.