Le Pirate [pas tout à fait en] noir [et blanc]

The black pirate, ou le Pirate Noir en Français est un film de 1926, avec en vedette Douglas Faibanks. Produit par Douglas Fairbanks. D’après une histoire de Douglas Fairbanks. Et il parait même qu’il a préparé quelques sandwichs lors du tournage. Mais ça c’est juste une rumeur.

L’histoire se résume très simplement un jeune homme, interprété par Douglas Fairbanks, cherche à venger son père, joué par le véritable père de Douglas Fairbanks, tué par une bande de pirates sans morale, ce qui se trouve être normal pour une bande de pirate. Lorsque le jeune homme, s'infiltre dans l'équipage des pirates, il participe à l'attaque d'un navire, c’est alors qu’il s’éprend d’une jeune fille se trouvant à bord et tente de la sauver des griffes des véritables pirates qui sont toujours aussi malfaisants.

Des bateaux, des méchants pirates, une histoire de vengeance, de la romance, des gens qui finissent à la l’eau, des sabres et des canons, bref un véritable film de pirates, avec tout ce qu’il faut dedans. Mais voila c’est un film de 1929 et si ce film utilise la technique révolutionnaire pour l’époque du Technicolor à deux tons, symbolisant à la perfection le jour et la nuit, il reste un film muet. Alors quand on regarde un film muet près de 85 ans après sa création, quand on n’est pas habitué ou qu’on ne fait pas semblant d’apprécier par pur snobisme, il faut s’accrocher. Surtout quand on pense aux 94 minutes du film. Durant les 10 premières minutes, on se prend à rêver du Black Pearl de Disney et ses pirates morts-vivants, on en arrive même à considérer Johnny Deep comme un pirate crédible et pas du tout efféminé. Mais si on s’accroche, qu’on ne craque pas en se jetant sur le dvd du 4ème volet de la saga de Disney, parce que qu’au moins dans celui-là il y a Penelope Cruz. On commence à oublier qu’on regarde un film muet datant de l’entre deux-guerres. Et alors là on peut profiter d’un véritable grand film de pirates. On profite des scènes d’abordage, d’infiltration et de combat, avec des trésors, des demoiselles en détresse et même des supplices de la planche. On regarde et on apprécie comme lors de la projection du dernier blockbuster à la mode, le pop-corn en moins. Et j’exagère à peine, on accroche véritablement à l’histoire, oubliant même Penelope Cruz et le petit singe zombie du capitaine Barbossa. On déteste le Pirate, on se prend d’affection pour le personnage de Douglas Fairbanks et on a peur pour la jeune et jolie demoiselle.

Par contre, il faut être honnête, au bout d’un moment on commence à avoir une furieuse envie de flinguer le violoniste. La musique étant seul chose que l’on entend elle est omniprésente et omni-stressante. Et impossible de la couper car elle donne le ton de l’histoire.

Alors un conseil, valable pour ce film comme pour d’autre classique du genre, il faut avoir le courage de payer un «ticket d’entrée » d’environ dix minutes car après on savoure.

Alors à l'abordage, moussaillon !
Philsbberg
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le 5 juin 2014

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Philsbberg

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