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18 mois après le premier Batman, Christopher Nolan reprend les mêmes... mais ne recommence pas ! Thème totalement opposé au chevalier noir, place au monde de la magie au 19e siècle . Friand des twist en tous genres, Nolan ne déroge pas à la règle avec le Prestige. Comment voulez-vous quand on réalise un film qui traite de la magie? Entre revirement de situations et surprise final, le film se compose tel un tour de passe-passe. En 3 actes. On nous attire l'œil d'un côté, on nous surprend, puis on nous fait le coup du Prestige. Et c'est ce 3e acte qui fait la force du film, passant d'un film divertissant mais banal (tel "L'Illusionniste") à un grand film. En effet, si on prédit pas mal de rebondissements (tel le magicien qui disparait) avec l'histoire de l'invention qui crée des "clones" et répondant ainsi à l'interrogation de l'ouverture du film, on est loin de deviner le coup final (la réapparition du magicien (ici joué par Christian Bale)). Le dernier quart d'heure nous en met plein les yeux pour notre plus grand plaisir. On y croit et ca suffit. Hugh Jackman et Christian Bale se renvoient la balle magnifiquement bien, on est juste déçu de la place, finalement assez anecdotique de Scarlett Johanson. Nolan nous pond un film magnifiquement bien léché, une atmosphère soignée et une psychologie fouillée, Complexe et simple à la fois, Le Prestige se révèle ultra-efficace. Le téléspectateur se laisse transporter comme dans un tour de magie ! Abracadabra ! Nous voilà ensorcelés...