En 1968, Romero traumatisait les cinéphiles avec sa nuit des morts-vivants. Il allait marquer définitivement le genre avec ses zombies lents et cannibales.
Amando de Ossorio avait réussi dans son premier opus, la révolte des morts-vivants, à créer son propre univers, à se détacher de l'empreinte de Romero.
Ce deuxième film est très, trop classique : il n'a plus rien à voir avec la poésie macabre du premier. Il n'en est pas une suite, plutôt une autre version de la même histoire. Le gardien de leur monastère va les réveiller grâce à un sacrifice pour se venger des villageois qui le tourmentent. Ils s'abattront donc sur celle-ci, durant le festival célébrant leurs exécutions, pour massacrer tout le monde. Les survivants iront se réfugier dans l'église, pour mieux se disputer et se faire tuer les uns après les autres.
On a le même canevas que la nuit des morts-vivants. Un huis-clos dans un lieu barricadé. Pratiquement les mêmes situations. La tentative de fuite en voiture. Les tensions entre les hommes. La petite fille dont les parents sont tués. Mais pas la même tension hélas. Juste un copier-coller un peu fatigué.