Il n'est pas simple de résumer Le Roi Singe. Le film part dans tous les sens et le récit devient plus complexe au fur et à mesure. Le scénario plein de coups de théâtre, de personnages, de batailles. Stephen Chow est bien entendu la star de son film. Il y est ce roi singe arrogant qui défie une déesse. Au lieu d’aller chercher les racines du bouddhisme, c'est-à-dire en Inde, il s’est amusé à faire de nombreuses facéties. La déesse décide de lui retirer son statut de dieu et devra errer cinq cents ans sans mémoire.


Devenu humain sous le nom de Chi Juen-bo, le roi singe est un mortel, chef d’une bande de brigands minables. Le roi singe porte encore les stigmates de son ancienne vie. Ses sourcils se rejoignent, il a des poils partout, y compris sous les pieds. Chi ignore qu’il fut un dieu. Il ne sait pas non plus que la malédiction va bientôt s’achever. Ainsi quand il rencontre deux jeunes et jolies femmes Jing-jing (Karen Mok) et Spider (Nam Kit-ying, il ne se rend pas compte que ce sont deux démones, Jing-jing se transforme en zombie et Spider est une araignée géante.


Les démones le recherchent. Comme le roi taureau (Lu Xu-ming), son beau frère qui veut se venger d’une infidélité. Arrive aussi Fruit du Savoir (Jeff Lau), venu pour aider Chi. Le début du Roi Singe pourrait faire croire à un wu xia pian classique avec des divinités, des moines, des combats (bien réglés par Ching Siu-tung qui imprime fortement de sa marque la mise en scène). Mais très vite on arrive dans le mo tei lo, comme le dit Jing-jing dans un dialogue. Soit le grand n’importe quoi de la comédie absurde et non-sensique.


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le 9 févr. 2016

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Jean Dorel

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Le Roi Singe : La boîte de Pandore
lislb
8

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Ce qui est bien dans ce film, ce sont d'abord les personnages, assez excessif, que ce soit dans leur apparence, leurs voix, leurs personnalités (d'ailleurs je l'ai vu en version sous-titrée, mais...

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