Guitry c'est comme les moulins, c'était sans doute mieux à vent.
En 1950, année de naissance du Torpenn, j'aurais sans doute adoré le côté provocateur, l'audace ingénieuse de la narration.

Toujours est-il que je n'aime pas les voix off et que, si celle-ci est moins insupportable qu'à l'accoutumée, ça reste un procédé que je n'aime pas. Ai-je mentionné le fait que je n'aimais pas ça ?

Du reste, je parle du vieux bougon et je suis d'accord avec la plupart de ses arguments.
C'est charmant, désuet, ça a même un certain charme désuet pour ainsi dire.

Le rythme est très bon, l'humour agréable, on passe indubitablement un moment sympathique devant le film, mais pas de quoi faire les gorges chaudes de ce que beaucoup portent aux nues.

L'explication est peut-être toute simple : il paraît qu'Orson Welles vénérait ce film, que c'est le Citizen Kane français.
Dont acte, je le trouve tout aussi surnoté.

Si vous êtes à la recherche d'une gentille comédie, au verbe haut et doté d'une piquante répartie, une certaine vision de l'irrévérence, vous avez trouvé votre bonheur.
Si en revanche vous cherchez un monument du cinématographe, passez votre chemin.

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le 11 mars 2012

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SeigneurAo

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