Adapté d'une BD, produit par Stallone et réalisé par Julius Avery en 4k anamorphique avec un budget énorme dédié Tv/Vod/Vidéo, Le Samaritain commence par une narration de la légende du super-héros, en opérant une transition avec de belles images qui reviennent au personnage. L'histoire de Joe Smith, interprété par Sylvester Stallone, et sa réinvention en tant que super-héros retiré de la circulation, manque de profondeur et d'originalité. Le scénario reste trop prévisible, ce qui empêche le film de créer une tension ou surprise. Les dialogues sont un peu trop caricaturaux, réduisant l'impact émotionnel de certaines scènes clés.
La ville en pleine faillite économique s'enveloppe dans un environnement sinistre en faisant apparaître le super-héros. Le rythme efficace et la réalisation dynamique avancent vite, en rassemblant les détails qui reconstruisent le mythe du début. Les séquences d'action sont un point fort du film, mais elles ne suffisent pas à compenser les faiblesses de l'intrigue. Les effets spéciaux sont corrects, mais ne sortent pas de l'ordinaire pour un film de ce genre. La violence surgit avec le super-héros, en s'alternant sur une vaste opération de pillage, qui propose une drôle de vision sage pour ce type d'histoire.
Lentement, détails, opérations et personnages se regroupent pour mettre à jour le vrai visage du super-héros, qui accélère la violence. La chasse se coordonne en faisant exploser l'affrontement, lors d'un long dénouement spectaculaire, pour cette œuvre de superproduction au style de série B, qui propose un rythme ennuyeux à l'intrigue, en combinant le retour du comédien au retour d'un ancien super-héros. En dépit de ses bonnes intentions, le film ne parvient pas à se hisser au niveau des meilleures productions du genre et reste une expérience cinématographique passable, assurant le minimum de divertissement.
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