Heureusement que les photos sont belles
Le reportage suit chronologiquement la vie d'un photographe brésilien (Sebastiao Salgado).
On comprend comment ce monsieur est devenu photographe puis on suit chacun de ses projets photos. D'abord photographe "social" qui veut montrer les organisations humaines, les mouvements de populations, les métiers de l'homme il finit par devenir photographe "environnemental" pour prendre des photos d'animaux, de fleuves, de fleurs... Sa décision de changer de sujets intervenant après qu'il a photographié les exodes provoqués par la guerre civile au Rwanda. Les hommes sont trop cruels, pas d'avenir pour l'humanité alors allons voir et protéger les fleurs et les arbres. Une misanthropie houellebecquienne qui rappelle la fin de "La Carte et le Territoire" avec cet artiste qui s'isole dans une domaine forestier où "le triomphe de la végétation est total" (dernière phrase).
Les photos sont montrées et commentées. Les photos sont magnifiques, les commentaires le sont beaucoup moins (presques ennuyeux, monocordes et bien-pensants).
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