En espagnol, le film s'intitule El vampiro de la autopista. S'il y a bien un vampire, il n'y a pas d'autoroute.
Les titres étrangers, Le vampire sexuel chez nous ou Le manie di Mr. Winninger omicida sessuale en Italie sont moins mensongers que l'original espagnol bien que les allemands, avec Der Vampir von Schloss Frankenstein, sont pas mal non plus puisque personne ne s'appelle Frankenstein là-dedans.
Mais alors pourquoi cette autoroute que les autres pays n'ont pas conservée ? Le film essaye de capitaliser sur une histoire de tueur en série qui sévissait sur les autobahn et dont le principal suspect est... l'acteur principal de ce film ! Cette affaire avait fait grand bruit en Espagne à l'époque (1970). Au final, l'acteur en devenir était suspecté à tort et c'est absolument tout ce qui reste de ce fait divers dans ce film avec une Mercedes décapotable rouge.
Pour en venir au film, à part l'impossibilité du casting féminin à ne pas à avoir à montrer leurs seins (une seule en réchappe mais elle doit montrer sa culotte en prélude d'une scène de nécrophilie qui ne sera pas montrée), rien de bien notable. Le son est assez calamiteux et la réalisation sans inventivité. L'acteur principal, comme les autres, n'est ni bon ni mauvais et a une garde-robe des plus improbables avec pull style fourrure et veste en simili-serpent.