C'est le début pour moi d'un grand marathon Rollin de 17 films (que pour ma santé mentale je vais mêler à d'autres films), dont certains revisionnages. Je commence avec une découverte et l'un de ses premiers films, millésime 1968. C'est déjà le grand n'importe quoi, du cul, du sang, des messes noires, des vampires, une narration sans queue ni tête et des acteurs qui jouent comme des pieds, mais, et ce n'est pas le cas dans tous ses films, c'est habité ! il se passe quelque chose. Parce qu'il croit en ce qu'il filme tout simplement. Et plastiquement, c'est un assez joli noir et blanc très contrasté comme on le faisait à l'époque, il y a de belles séquences. Evidemment c'est de la pure série Z, c'est vraiment le degré en dessous du giallo de bas étage, mais j'aime cette bricole, ce côté DIY, rien à foutre, peut parfois forcer l'admiration.