Partant sur le sempiternel voyage du Héros décrit par Campbell, il est amusant de remarquer que le film aborde les thèmes principaux philosophiques Nietzschéens / du Taoïsme évoqués dans la saga des Wachowski... en un peu plus limpide.
Le perroquet, le gorille et l'ours comme métaphore de la psyché de John Dolittle, Tommy Stubbins comme le Dolittle du passé avec sa femme / la version en devenir de Dolittle une fois son illumination personnelle trouvée.
Même le Dr Blair Mudfly aura droit à une épiphanie évoquée dans Matrix Resurrections.
La "deuxième chance", celle de changer de point de vue sur tout, déconstruire et se reconstruire pour le meilleur.
Le film se terminera d'ailleurs sur une morale qui parle également de sa réalisation en étant ouvert aux autres.
Rien que pour ça, le film mérite d'être vu et expliqué aux plus jeunes et les cabotinages et autres errements d'acting ou d'anachronismes peuvent êtres excusés.
Perroquet : Libère ton esprit. La girafe : "Whoah... !"
7/10