Eloge de la lenteur
Je crois que j'aime vraiment le cinéma de Tsai Ming-Liang, il a quelque chose de réellement fascinant. Ici on suit au travers d'une poignée de plans fixes (et d'un plan où à la caméra bouge...
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le 16 janv. 2018
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Dans le même élan, Tsai Ming Liang réalise un autre film, tourné à Marseille, une commande, qui fait de l'éloge de la lenteur évoquée pour parler des Chiens Errants. On y suit un moine bouddhiste qui marche au ralenti dans les rues de la ville, mais vraiment au ralenti hein, genre 14mn pour descendre un petit escalier, sous le regard étonné et parfois amusé des passants. Puis, il fait un adepte, joué par Denis Lavant, qui se met à le suivre au même rythme. Il n'y a que 15 plans dans le film, c'est dire la lenteur d'icelui. C'est ça qui fait sa force justement, car cette lenteur définie une nouvelle échelle de temps, une nouvelle échelle de déplacement. Au bout d'un moment, le spectateur se demande si c'est le moine qui va lentement ou si ce sont les autres autour qui vont trop vite. TML et ce moine redéfinissent donc totalement un rapport au monde. Bon, il convient aussi de dire que le film fonctionne très bien mais presque comme une installation, une oeuvre conceptuelle.
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le 26 juin 2015
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Je crois que j'aime vraiment le cinéma de Tsai Ming-Liang, il a quelque chose de réellement fascinant. Ici on suit au travers d'une poignée de plans fixes (et d'un plan où à la caméra bouge...
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le 16 janv. 2018
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Tsai Ming-Liang filme son acteur fétiche, Lee Kang-sheng, habillé en moine et avançant d’un pas d’une extrême lenteur, à travers les rues de Hong Kong dans Walker, et de Marseille dans son tout...
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le 21 mars 2014
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1
Je pense être assez ouvert d'esprit pour ne pas être totalement hermétique à ce genre de film un peu expérimental, où le spectateur doit réussir à saisir le fil conducteur dans le néant. Mais ce film...
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le 17 sept. 2015
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