Dans cette première partie de Lemmings, Michael Haneke nous embarque en Autriche dans la vie de quelques étudiants dans les années 50. Ils traversent tous une période difficile, chacun pour des raisons différentes.
On va être confronté à la façon dont ils vivent ces problèmes comme une petite souris dans la pièce, et c'est une façon pour Haneke de faire le portrait d'une génération assez pessimiste et crue.
En tout cas il y a une astuce que j'ai trouvé très bien trouvée pour susciter un malaise constant : c'est l'utilisation de la musique. Il y en a rarement et toujours après un moment bien pesant. Un personnage dans le film suggère même d'écouter un disque à un moment mais son interlocutrice lui dit qu'elle préfère sans.
J'ai hâte de voir la suite qui se passe vingt ans après car les personnages sont déjà parfois au bout de leur vie en 59, alors je n'ose pas imaginer ce qu'on a prévu pour eux en 79.