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So British !
Après L'homme qui en savait trop en 1934, Les 39 Marches confirme Hitchcock dans l'espionnage et le suspense, style qu'il continuera d'exploiter jusqu'à la fin de sa carrière. On retrouve ici tout ce...
le 5 juil. 2016
36 j'aime
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Plus d'humour que de frisson
D'un côté, l'intrigue à suspense des 39 Marches, qui reprend les thèmes de la machination contre l'innocent, tâtonne un peu, manque d'enjeux clairs et d'une résolution satisfaisante. Ces morts sont même un peu ridicules. De l'autre, Les 39 Marches s'avère être un film comique à contretemps. Hitchcock instille dans le quotidien un humour décalé — entre ce fermier qui veut comprendre la fièvre des poules, une espionne en fuite qui veut du haddock ou un laitier infidèle. Le film tourne même au vaudeville quand Hannay se retrouve menotté à Pamela, sûrement la partie la plus intéressante du film. Le mélange des genres est à la fois surprenant et imparfait, avec des ruptures de rythme. Le film déploie cependant de nombreuses audaces visuelles caractéristiques du maitre, un sens de la composition aiguë et un grand travail de mise en scène et de blocage ; il est de ce point de vue une excellente réalisation. Peut-être un peu mineur dans la filmographie d’Hitchcock, Les 39 Marches offre un bon terrain de jeu technique et une intrigue finalement sympathique.
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Créée
le 16 déc. 2023
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