La jeunesse est belle et insouciante. Si vous n'en êtes pas encore convaincu, il vous suffira de voir la dernière réalisation de l'espagnol Alberto Rodriguez pour vous en persuader.

Dans une ville qui ne dit pas son nom, au sud de l'Espagne, Tano (Juan José Ballesta) obtient la permission de sortir de son centre de redressement pour 48H, afin d'assister au mariage de son frère Santacana (Vicente Romero). A peine libre, l'adolescent rejoint son meilleur ami Richi (Jesus Carroza) afin de profiter au mieux de ces quelques heures de totale liberté. Les deux garçons, issus de quartiers populaires, vont sortir, boire, se droguer, voler, coucher, en un mot : s'éclater.

Seulement voilà, pendant son absence, beaucoup de choses ont changées. Son frère est assailli de doutes, sa grand-mère est malade, son quartier s'est transformé, sa copine le quitte. Ces quarante huit heures permettront à Tano de voir que rien n'est figé et qu'il serait temps de grandir...

Le cinéma espagnol établi une véritable percée dans les salles françaises, avec des films dont la qualité n'a rien à envier au reste des productions européennes. Alberto Rodriguez confirme ainsi la tendance avec cette fenêtre sur l'adolescence dans les quartiers défavorisés, mettant en scène deux jeunes acteurs autour d'une tranche de vie douce-amère qui n'est pas sans rappeler Douche froide d'Antony Cordier. Juan José Ballesta et Jesus Carroza ont d'ailleurs tous deux étés récompensés lors des Goya Awards, l'équivalent espagnol des César.
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le 28 sept. 2010

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Brice B

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