La dernière réplique du personnage de Jouvet :"Vaut mieux qu'elle vive quelque part, même si c'est dans le souvenir d'un imbécile" (l'imbécile étant le bistrotier et "elle" , son épouse récemment suicidée...)
Cynisme et acidité tout au long de ce film bien amer sur la nature humaine: les manigances de la jeune fille, la lâcheté plus que légère du barbon, l'intéressement béat du père de la jeune fille devant sa soudaine notoriété (excellent Fernand René), les larcins de son dadais de fils, l'hypocrisie des critiques musicaux ...... De curieuses lacunes, d'inutilités et d'insuffisances; notamment celle de l'incontournable et falot Léo Lapara. (Jouvet le plaçait dans la plupart de ses films et dans ses spectacles -mais il y était son précieux régisseur et assistant)..
Cependant Renée Devillers est épatante et la musique de Henri Sauguet bien pimpante.