• Il y a un énorme serpent dans l’avion, Jock !

  • Ah, c’est Reggie, mon serpent fétiche. Il est apprivoisé.

  • Je déteste ça, Jock ! Je déteste les serpents !

  • Allons, Indy, c’est pas la mer à boire ce serpent !




Nous ne faisons que passer à travers l’Histoire. Ceci, ceci est l’Histoire.



Par les poussières ancestrales des temps anciens et des civilisations perdues ! "Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue", voilà un film qui envoie du lourd et fait vibrer les cœurs téméraires depuis sa sortie en 1981. Réalisé par le valeureux Steven Spielberg et co-produit par l'audacieux George Lucas, cette pièce majeure met en scène Harrison Ford dans le rôle légendaire de l'archéologue Indiana Jones. Un trésor cinématographique d'une valeur inestimable, capable de captiver les spectateurs et de marquer à jamais l'imaginaire de tous les aventuriers de l'arche perdue. Une mine d'aventures exaltantes de qualités qui justifient sa place dans la légende du cinéma, y laissant une empreinte indestructible. Son succès repose sur sa capacité à divertir et à emporter l'imagination du public dans une épopée mêlant habilement histoire, action et éléments fantastiques. La réalisation de Steven Spielberg est digne d'éloges et fait frémir d'excitation les âmes aventureuses. Les Aventuriers de l'arche perdue regorgent de séquences visuellement époustouflantes, fruit du talent artistique incommensurable de Leslie Dilley. Les décors exotiques conçus par Norman Reynolds, associés aux costumes imaginés par Deborah Nadoolman et aux maquillages façonnés par Dickie Mills, Tom Smith et Chris Walas, contribuent à créer une expérience unique, sublimée par des effets spéciaux maîtrisés à la perfection. Spielberg parvient à tisser une atmosphère immersive, nous transportant au cœur d'un monde d'aventures et de mystères, sublimé par la photographie envoûtante de Douglas Slocombe et Paul Beeson. Et que dire de la musique enivrante de John Williams, qui ajoute une dimension supplémentaire à l'ensemble, renforçant l'excitation et l'émotion des scènes capitales du périple. Un véritable élixir sonore faisant vibrer notre cœur, captivant nos sens et éveillant nos instincts les plus fougueux. Une composition musicale ultra culte !


Le personnage d'Indiana Jones trône en majesté au cœur de ce film. Affublé de son mythique chapeau, de son fouet virevoltant et d'un sourire irrésistible, cet archéologue aux allures de Tintin par Hergé, devient une légende intemporelle du septième art.
« Vous voulez parler à Dieu ? Alors allons lui parler ensemble. Je n’ai rien de mieux à faire ce matin. »
Harrison Ford incarne à la perfection le professeur Henry Walton Jones Jr, alias "Indiana" ou pour les intimes "Indy", un éminent archéologue américain doublé d'un expert en occultisme. Un aventurier audacieux, à la fois charismatique et vulnérable, dont la présence transcende l'écran. La performance du comédien confère au personnage une touche de réalisme saisissante, le rendant accessible et attachant pour le public. Indiana Jones est devenu une icône cinématographique vénérée, adulée pour son charme envoûtant, son intelligence affûtée et son courage inébranlable. Et tout cela est grandement dû à la performance inégalée de Harrison Ford, qui lui a insufflé vie et légende. Karen Allen incarne Marion Ravenwood, une aventurière téméraire et intrépide. Tel un éclat de soleil, elle irradie de vitalité et d'enthousiasme, illuminant chaque scène de sa présence éblouissante et de son caractère bien trempé. Son sourire éclatant est une invitation irrésistible à l'aventure et à la découverte.


Paul Freeman incarne le redoutable docteur René Émile Belloq, un archéologue français au charme fourbe, tout à fait digne d'un antagoniste digne de ce nom.
« - Où vais-je trouver un nouvel adversaire digne de moi, à ma hauteur ?
- Visitez les égouts du coin… »

Il se révèle être un adversaire sournois pour son principal rival, prêt à tout pour lui barrer la route. Son intelligence remarquable lui permet de neutraliser efficacement Indy, même lorsqu'il est armé d'un lance-roquettes menaçant de tout réduire en poussière. Belloq est un fin stratège, capable de manipuler quiconque afin d'obtenir les précieux témoignages de l'Histoire qui le passionnent tant. John Rhys-Davies incarne le chaleureux Sallah Faisel el-Kahir, un véritable compagnon d'aventure. Son amitié sincère enjoue chaque scène où il apparaît. Ronald Lacey, quant à lui, livre une performance remarquable dans le rôle du redoutable commandant Arnold Ernst Toht. Avec son visage malveillant, il crée un personnage mémorable, nous offrant une séquence époustouflante.
« Le monde est petit fräulein. Ah ces américaines, elles sont incorrigibles. Elles sont toujours trop habillées ou toujours trop déshabillées. »
Alors que l'on s'attend à ce que Marion subisse d'atroces tortures, Toht surprend tout le monde en sortant un simple cintre à vêtements. Une subversion brillante qui restera gravée dans les mémoires.




  • Je vais rattraper ce camion.

  • Comment ?

  • J’en sais rien, j’improviserai, j’ai l’habitude.



L'une des grandes merveilles de ce récit palpitant, élaboré par le génial Lawrence Kasdan à partir de l'histoire originale de George Lucas et Philip Kaufman, réside dans son pouvoir d'invitation à l'aventure et au périple archéologique. Indiana Jones, notre héros intrépide, se voit confier une mission cruciale par les agents secrets américains : déchiffrer un message énigmatique provenant des partisans du IIIe Reich. Les nazis sont à la poursuite de l'Arche d'alliance, un précieux coffret mentionné dans la Bible, renfermant les Tables de la Loi confiées à Moïse sur le mont Sinaï. Le périple se déroule sur les mystérieuses terres de Tanis, en Égypte. L'histoire regorge de rebondissements captivants et de suspense haletant, offrant ainsi une expérience cinématographique qui transporte le spectateur au cœur d'une aventure inoubliable. L'intrigue est soigneusement tissée, et les multiples retournements de situation maintiennent un suspense palpitant tout au long du récit, suscitant une envie irrépressible de découvrir les secrets enfouis du passé, et ça c'est fort. Une aventure avec un grand "A", minutieusement orchestrée pour captiver le public de bout en bout. L'univers foisonnant offre un enchevêtrement envoûtant d'archéologie, de mystère et de surnaturel, un cocktail qui ne manque pas de susciter de l'intérêt. L'exploration de civilisations variées et de leurs trésors est un aspect fascinant de cette épopée, même si l'on peut regretter par moments une représentation simpliste de certains stéréotypes culturels. Malgré tout, cette aventure est un véritable tour de force, mêlant avec adresse action trépidante, humour délectable et moments d'intensité émotionnelle. Un ballet effréné parfaitement orchestré à travers des scènes d'action mémorables qui nous tiennent en haleine. L'humour, complice et taquin, danse avec habileté tout au long du récit, se dévoilant à travers des dialogues savamment écrits et des interactions savoureuses entre les personnages. Cette touche légère apporte une brise rafraîchissante à l'ensemble, contribuant ainsi à l'aspect divertissant de cette aventure épique.


L'un des atouts majeurs du long-métrage réside dans sa capacité captivante à happer le spectateur dès les premiers instants, le plongeant dans un tourbillon d'action incessante et de scènes d'aventure magnifiquement chorégraphiées. Chacune de ces séquences palpitantes est empreinte d'un mystère envoûtant qui maintient le souffle court. La scène d'ouverture, située au cœur des terres péruviennes, est véritablement légendaire. L'archéologue intrépide s'engage dans une quête périlleuse pour mettre la main sur une idole chachapoyan, dévoilant ainsi l'essence même de la saga en un court instant. Nous retrouvons Indy en train d'échapper à une série de pièges mortels, érigés dans un ancien temple, dans une lutte acharnée pour préserver la relique tant convoitée. Que du bonheur ! Malheureusement, ses efforts ne sont pas récompensés, car la précieuse relique lui est finalement arrachée. Ce moment intense est le reflet des multiples défis et sacrifices auxquels notre héros est confronté tout au long de son périple. Une scène emblématique qui incarne à elle seule l'essence même de l'aventure qui se déploie tout au long de la saga, un mélange captivant de danger, de défi, de mystère et d'humour. On se délecte tout autant de la séquence trépidante qui se déroule au Népal, où Indy se lance à la recherche de Ravenwood, mais découvre plutôt la présence de Marion, détenant en sa possession le médaillon de Râ, un artefact légendaire capable de révéler l'emplacement précis de la relique sacrée dans le mystérieux "Puits des âmes". C'est là, dans une taverne assaillie par des brigands sous la houlette de l'officier de la Gestapo, Arnold Toht, que se déroule un face-à-face enfiévré. Une confrontation aussi entraînante que réjouissante, qui oscille habilement entre l'intensité et la légèreté. Cette harmonie entre le sérieux et l'humour est omniprésente tout au long de cette scène captivante, ajoutant une dynamique irrésistible à l'ensemble. Violent mais jamais gore... quoique.


C'est au cœur du vibrant Caire que l'action atteint son paroxysme, alors que nous suivons ce couple improbable accompagné de Sallah, vivant de nombreuses péripéties qui nous régales. La confrontation animée dans le tumulte du souk, tout comme sur le site de fouilles où réside l'Arche d'alliance, enfouie au plus profond du redoutable "Puits des âmes" grouillant de serpents vénéneux, offre des moments inoubliables. Mais le point d'orgue de l'excitation survient lors de la lutte acharnée sur l'avion, où Indy se lance dans un duel musclé, usant de ses poings vaillants contre un Allemand massif. Une course-poursuite impétueuse s'ensuit, où le temps s'écoule à une vitesse folle, et où Indy réussit enfin à capturer le véhicule transportant l'Arche, non sans subir de nombreuses blessures en contrepartie. Cette séquence mouvementée nous laisse le souffle court, témoignant de la ténacité sans faille de notre héros face aux obstacles incessants. Le sommet de l'émerveillement, du mystère et de l'inquiétude s'atteint lors de l'apothéose finale, où Indy se retrouve attaché à un poteau aux côtés de Marion, tandis que Belloq entreprend une cérémonie ancestrale pour ouvrir l'Arche, invoquant ainsi des esprits issus de l'Ancien Testament. Cette séquence est à la fois captivante, électrisante et emblématique, nous laissant frissonnants d'admiration. Elle trouve une conclusion savoureuse, nous révélant un épilogue fascinant où l'Arche est entreposée dans un immense hangar top secret, rempli de centaines de caisses, laissant entrevoir les innombrables mystères qui peuplent notre monde. Cette dernière image laisse planer une aura d'interrogations et de secrets bien gardés, nous incitant à imaginer les incroyables récits qui se cachent derrière ces artefacts mythiques. C'est ça l'aventure avec un grand "A" !



CONCLUSION :



Telle une véritable découverte archéologique cinématographique, présenté par Steven Spielberg et George Lucas, Indiana Jones, l'intrépide archéologue, nous transporte dans un tourbillon d'émerveillement et de fascination. À travers ses incroyables aventures, il nous dévoile les mystères enfouis de l'Arche d'alliance et défie des forces mystérieuses et périlleuses, révélant ainsi sa bravoure et son ingéniosité sans faille. Même des décennies après la chute du rideau sur cette épopée légendaire, notre soif insatiable de nouvelles découvertes et de frissons palpitants demeure intacte, aux côtés de ce héros iconique. Indiana Jones nous rappelle inlassablement que notre monde regorge de trésors cachés et de mystères insondables, attendant patiemment d'être explorés par ceux qui osent se lancer dans des quêtes audacieuses.


Une pièce cinématographique majeure qui mérite amplement sa renommée.




  • Hello ! Bonjour ! C’est le docteur Jones ! Qu’est-ce que vous faites dans ce lieu sinistre ?

  • Descendez, je me ferai une joie de vous montrer !

  • Merci mon ami mais je crois que nous avons tout le confort que l’on puisse souhaiter ici. C’est bien vrai n’est-ce pas ? Oui, nous avons tout le confort indispensable. Une fois encore Jones, ce qui fut à vous est désormais à moi. Mais quelle fin digne de votre vocation mon cher. Rendez vous compte, vous allez faire partie intégrante de ce site archéologique. Et qui sait, dans un millier d’années vous aussi peut-être vous vaudrez quelque chose.

  • Haha, espèce de crapule…


B_Jérémy
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le 24 mai 2023

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