You're my friend, kind of

C'est l'histoire d'une petite communauté d'un Bayou imaginaire dans lequel on suit la vie d'une petite fille, Hushpuppy. Et c'est le genre de films dont on sort avec un mélange de mélancolie, de nostalgie pour quelque chose que l'on n'a pas connu et surtout d'une énergie incommensurable et que rien ne semblerait pouvoir étayer. Le genre de films qui m'a beaucoup trop transporté pour que j'arrive à en voir les défauts, et il y en a sûrement comme dans tous les films mais je suis trop aveuglé pour les voir. C'est poétique et très joli esthétiquement, c'est bien joué, de ces films étranges et qu'on ne peut pas raconter, où quand les gens nous demandent de quoi ça parle on ne peut que se fendre d'un triste "Bah c'est pas racontable, faut le voir". Sans qu'il n'y ait vraiment d'histoire, ce film est plutôt de ceux qui nous font ressentir au lieu de raconter quelque chose, pourtant il y a une vie, des gens, des moments qui sont racontés. Certains semblent hors de tout tant le lieu filmé est étrange (je pense à la scène du bar sur l'eau notamment) et d'autres beaucoup trop réels pour être filmés. Mélangeant des choses trop réelles pour être vraies et du fantastique trop onirique pour être imaginaire, Les bêtes du sud sauvage est entré dès le premier des 3 visionnages dans ces films que j'achèterai dès leur sortie et que je connaîtrai par coeur à force. Allez le voir si vous pouvez, vous ne regretterez que sa courte durée