Un film d’utilité publique. « Les choses humaines » donne à voir une justice pour ce qu’elle est et ce qu’elle doit être : la recherche d’une vérité judiciaire indépendante des (nécessaires) débats militants et des idéaux humanistes. A travers les plaidoiries brillamment interprétées par Judith Chemla et Benjamin Lavernhe, on se surprend à prendre cause tantôt pour la partie civile, tantôt pour la défense avec pour matière de réflexion la demarcation complexe entre sexe non-consenti et sexe non-désiré, et la confrontation de deux ressentis, de deux vérités qui diffèrent mais ne s’annulent pas forcément l’une l’autre.