Les Démons du maïs 5 : La Secte des Damnés
2.9
Les Démons du maïs 5 : La Secte des Damnés

Film DTV (direct-to-video) de Ethan Wiley (1998)

Et de cinq. Nous sommes en 1998, et Dimension Films n’en finit plus d’user toutes les licences jusqu’à la moelle. Nous en sommes en 7ème Halloween, le 4ème Hellraiser les a refroidis, mais le maïs, c’est bon pour la santé, et on retourne dans les champs, avec encore la même histoire. Oui, encore des gens qui se perdent là où il ne faut pas, encore des enfants, encore des meurtres, encore du maïs à perte de vue, des démons, tout ça. Sauf que ce cinquième opus parvient à faire encore pire qu’avant, avec une histoire sans queue ni tête ne menant à rien, des acteurs ridicules qui viennent juste recevoir leur chèque, un rythme mollasson et… ben c’est tout. Cette fois ci, le coupable, autant réalisateur que scénariste de cette chose filmique, n’est autre que Ethan Wiley, que les connaisseurs de cinéma de séries B voir Z connaissent pour avoir réalisé House 2, la suite bien inférieure mais parfois drôle de House de Steve Miner. Il nous emmène à nouveau dans les champs de maïs, et seule nouveauté, il nous propose de suivre des têtes relativement connues. Et oui messieurs dames, après Naomi Watts dans le quatrième opus, malheureusement toujours habillée, Ethan Wiley nous offre le triple. Parmi les jeunes stupides, on retrouvera une jeune Eva Mendez, bien avant les navets que sont 2 Fast 2 Furious et Ghost Rider, mais aussi bien avant les bons La Nuit Nous Appartient et Bad Lieutenant. Mais comme dit, ce n’est pas tout, on aura aussi droit à Fred Williamson dans le rôle du shérif (Une Nuit En Enfer), peu concerné apparemment par son rôle et ce qui se passe, et attention (roulements de tambours) David Carradine (oui oui) dans le rôle d’un petit vieux qui contrôle les enfants (ou pas). A part ça, oui, rien de neuf, et surtout rien de palpitant. Le rythme est lent, et si le métrage est peuplé de quelques meurtres, ceux ci n’ont rien d’inventifs ou d’intéressants comme c’était le cas dans les deux premiers métrages. La mise en scène est plate et impersonnelle, voir même continue de ramollir le rythme déjà pas fameux du métrage.

Ce n’est pas le pire bien entendu, puisque plus le film avance, plus on plonge dans un grand n’importe quoi, peuplé de scènes étranges et surtout ratées, d’effets spéciaux numériques à la limite du supportable, de trous scénaristiques énormes (Eva Mendez qui en quelques minutes veut se sacrifier pour une bonne cause…. Qué ?), de scènes peu inventives pompant dans d’autres sagas (franchement, la scène de la grange, on dirait du Vendredi 13), d’effets pas si sanglants que ça, vu qu’ici, si on se prend un petit coup de tronçonneuse, pas d’inquiétude, on repart direct, c’est une égratignure. Lorsque le réalisateur débarque avec des scènes intéressantes, il les plombe avec des effets ratés et risibles. Oui, je spoile, mais même Eva Mendez qui meurt, c’est totalement foireux.
Rick_D__Jacquet
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le 8 juin 2014

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Rick Jacquet

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