Justes parmi les Nations

Un film d'Onteniente qui ne soit ni prétendument drôle, voire pas même culte, je n'aurais jamais cru. Et pour cause, je ne lui ai fait aucun crédit à sa sortie et je ne l'ai pas visionné.

L'occasion se représenta et j'ai tenté le coup. C'est par la distribution que j'ai décidé de faire confiance au film.

Rien que pour le scène entre le Lieutenant Werner et Virgile Laborie lors de l'interrogatoire, rien que pour le courage de montrer les rapports entre la Gestapo et la police française, leurs postures à chacune face au reste du monde et entre elles.

Pour les doutes de certains, les certitudes des autres, les femmes et les hommes de cette époque et leur interprétation de ce qu'il conviendrait de faire pour "continuer à vivre paisiblement".

Je retiendrai comme leçon pour les temps à venir d'une part la parole métaphorique du délateur :

Je préfère les pièges, c'est plus franc du collier

et d'autre part la parole non métaphorique du lieutenant Werner, dès les premières minutes :

J'ai l'impression que chez vous, le Français aime bien écrire à la police

Bon visionnage !