Les Enfants du paradis par ghyom

Boulevard du Temple, les destins s'entremêlent entre artistes rêveurs, public et malandrins. La ronde s'organise et les amours se dévoilent :

• Amoureux sportif, pour le plaisir de séduire et la beauté du mot :
  Frédéric Lemaître acteur rêvant de gloire.


• Amoureux timide, doux rêveur et formidable poète du geste :
  Baptiste Debureau mime rabroué par son père qui révèlera son talent et son âme dans ses spectacles.


• Amoureux hargneux, pour le plaisir de posséder : Lacenaire
  homme vil et vindicatif, écrivain raté, voleur et assassin.


• Amoureux protecteur : comte de Mornay, voulant être aimé pour lui-même d'une femme qui ne l'aimera jamais vraiment.


• Au milieu de tout cela : Garance. Amoureuse perdue, ne sachant
  trop où donner de la tête. Les malentendus et les évènements semblent
  lui refuser Baptiste, son amour sincère et réciproque, alors elle
  cède parfois aux autres.


• Et puis il y a Nathalie, l'amoureuse éperdue, au point de
  fermer les yeux et profiter de l'homme qu'elle aime quand et comme
  elle le peut, peu importe qu'il en aime une autre.

Dans ce diptyque, Carné et Prévert distillent toute leur poésie. Les moments de pantomime émerveillent, les dialogues charment et amusent. Chaque moment, chaque geste, chaque mot nous transportent dans ce Paris féérique sans être idéal où le merveilleux y côtoie l'ignoble ; le beau, le sordide ; la joie, le tragique.

Les rêves, la vie, c'est pareil ! Ou alors ça vaut pas la peine de vivre. Et puis qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse la vie ? C'est pas la vie que j'aime ; c'est vous !