le 19 mai 2017
L'imparfait du subjectif
Alors que sa femme débarque dans son salon comme une fleur après 20 ans de disparition radar, la seule chose qu’Ismael parvient à lui dire est : « tu as vieilli ». C’est un peu ce qu’on aurait...
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Au fil d’une filmographie qui ouvre un dialogue avec elle-même, Arnaud Desplechin parvient sans cesse à se réinventer. Dans LES FANTÔMES D’ISMAËL ceux qui hantent le protagoniste sont à coup sûr les siens dès lors qu’il met en scène un réalisateur qu’interprête son complice de toujours Mathieu Amalric. Riche de références à ses personnages fétiches comme à ses obsessions, le film est un subjugant voyage à travers et au-delà de son esprit ; un conte fabuleux où les récits s’entremêlent et les vertiges sont nôtres. L’ensembe pourrait paraître complexe ou l’est sans doute, mais il se résume pourtant en un discours simple mettant un place une complicté entre les personnages et nous. L’expérience est sensible ; le film gage d’une liberté qui, en soi, est un véritable bonheur.
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Créée
le 24 mai 2017
Critique lue 259 fois
le 19 mai 2017
Alors que sa femme débarque dans son salon comme une fleur après 20 ans de disparition radar, la seule chose qu’Ismael parvient à lui dire est : « tu as vieilli ». C’est un peu ce qu’on aurait...
le 18 mai 2017
Je le dis d'emblée, je n'ai jamais été fan du cinéma de Mr Desplechin. "Les fantômes d'Ismaël" confirment que je ne parle pas et ne parlerai jamais le "Desplechin" comme se plaît à dire le...
le 17 mai 2017
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