Jo for ever.

(Je ne lis jamais de critiques, ni regarde de bande-annonce complète avant d'aller voir un film au cinéma, c'est la meilleure façon d'être agréablement surprise, je vous le conseille)

Jo, jo, jo, premier amour, premier modèle d'une petite fille turbulente. Enfant lorsque je regardais la version avec Winona Ryder, je me projetais en me disant : c'est à ça que ma vie se doit de ressembler. Hier soir, en sortant du cinéma avec 3 de mes sœurs, je le leur racontais l'anecdote en ajoutant que maintenant ça m'évoquait plutôt des souvenirs.

Des souvenirs plein la baraque, oui-da! Sincèrement, j'en ai eu les larmes aux yeux pendant tout le film. Je pouvais ressentir jusqu'à la chaleur du feu, la froideur du grenier vide, les odeurs du déjeuner, vibrer au son du piano, glisser sur la glace, être enflammée par un premier baiser, ...

Une vraie madeleine de Proust avec beaucoup d'émotions. Il est amusant de voir que toutes les maisons remplies de joie et de petits plaisirs simples me rappellent toujours la maison de ma grand-mère, assurément il y a quelque chose de magique là-derrière.

Et là, je me réveille et il neige ! La première neige de la saison. En pleine ville ! Quelle meilleure façon de remémorer des souvenirs d'enfance et d'adolescence.

Tout schuss sur le traineau !
Et après on fera des crêpes.