Le titre ne fait pas référence à toutes ces crinières blondes et suédoises ... quoique ? Non ...

Aucune d'elle ne s'appelle Madeleine et pourtant : le réalisateur déconstruit les premières paroles du protagoniste principal, dont il assumera (ou pas) son aspect carriériste et l'abolissement de ses propres sentiments, par confort.

Pourtant, une halte plus loin, par volonté inconsciente de relier sa jeunesse à celle de sa belle-fille, il replonge dans le bucolisme de sa prime jeunesse. La vie qu'il aurait pu avoir si sa fiancée n'avait pas succombé aux charmes de son cousin. La vie qu'il vivait, et le rapport martial à la mère tyrannique.

Chaque étape dans le périple du héros l'interpelle et le rappelle au passé, celui où il se sentait si bien, et non ce présent dont il n'attend qu'une répétition cyclique – tel ce rêve figurant dans les premières minutes du film.

Déliant sa propre rigueur, il trace ainsi une vie plus heureuse ... en respectant ses valeurs de vie.

Simple et magique !
thom4
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le 31 déc. 2011

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thom4

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