Une ciné-thérapie mise en images par Guillaume, dans laquelle Guillaume joue le rôle de Guillaume qui, au cours d’une pièce écrite par Guillaume, revit avec passion les rapports entre Guillaume et sa mère, elle-même délicieusement incarnée par Guillaume. Vous me suivez ? Ce n’est pas grave, suivez plutôt le guide, et laissez-vous séduire par ce doux schizophrène qui vous prend chaleureusement la main, pour vous emmener loin dans son univers fantasque. La gageure du film étant, que ce duettiste en solo, fasse coexister pleinement ses deux principaux personnages, se rajoutant même au passage quelques autres précieuses, sans que sa quête d’identité ne tourne au ridicule en travestissant outrageusement l’émotion. La satire introspective est plus que réussie, car la personnalité attachante de Guillaume nous rafle le cœur, son regard tendre et sincère nous émeut, son timbre de voix délicat nous enchante, et cette multitude de Guillaume, explose à l’écran dans un feu d’artifice de gaieté et de poésie. Merci Guillaume, ce fut un régal.
https://pecine.wordpress.com/2013/12/30/trois-films-sinon-rien-16/
PEC
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le 23 nov. 2013

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