Les Gardiens de la Galaxie est une déception. Je m’attendais à un bon blockbuster de l’été, sympathique et drôle et je me suis retrouvée m’écroulant dans mon siège devant un spectacle mou, aux vannes pathétiquement ratées et à l’esthétique d’une laideur à faire peur.
L’univers est très mal amené et ressemble à environ trois milliards de films. J’ai vu du Thor, du Star Wars, du Cinquième Élément, de l’Iron Man…j’en passe et des moins bons (enfin pas pour Thor). Les personnages sont peut-être le seul sel du film, même s’il sont bâclés et surtout mal castés. Qui, mais qui, a pensé que Saldana avait un potentiel comique ?
Heureusement, Diesel, l’Andy Serkis végétal relève le niveau… Enfin, c’est surtout Rocket que l’on retient avec l’irrésistible débit de Bradley Cooper.
Peuplé d’incohérences (les piles du Walkman bon sang de bois !) et de choix débiles prétextes à faire un film de deux heures, Les Gardiens de la Galaxie a surtout de très très très mauvais méchants qui m’ont vaguement rappelés mes dessins animés du Club Dorothée.
« Je suis méchant car j’ai le visage peint et que je veux tuer sans raison des gens que je n’ai jamais vus. Vite vite il me faut cette pierre qui permet d’exterminer une population entière, même si je ne sas pas d’où elle vient ni même comment on s’en sert. Et surtout, surtout, je ne vais pas aller la chercher moi-même, ce serait trop facile, j’envoie une meuf à la fidélité douteuse pour faire le sale boulot. »
Bref, ça m’a gavé de voir si peu de considération pour le scénario alors que le « potentiel personnages » était du tout cuit. En plus, nappé d’une couche musicale des années 80 c’est encore plus flagrant. Nostalgie = identification = ça marche !
Je suis sympa et je met 5 car je ne peux décemment pas mettre 4 à un film pas chiant (mou mais pas chiant) et surtout dans lequel il y a un raton laveur qui parle. Décemment, je ne peux pas.
C’est au-dessus de mes forces.