Les Gardiens de la galaxie - Épisode III : La Revanche de Rocket Raccoon

Bon, il faut dire que je m’attaque à un sacré morceau et en plus, c’est ma première critique sur le site, donc je ne suis pas aussi bouillant que certains membres qui font de très bonnes critiques sur la plateforme.

Tout simplement, par où commencer ?

Peut-être par le début. J’ai grandi durant mon adolescence avec les films du MCU mais aussi avec ceux du DCU plus tardivement, bien sûr au vu de la supériorité de l’un, l’autre a eu du mal à se faire une place. Bref, j’ai toujours aimé les films de super héros (sauf peut-être le Hulk avec Norton, il faut dire que l’acteur a pourri le film). Après la saga de l'Infini, Marvel a le souffle court, un peu comme un gars qui a développé un cancer des poumons à force de fumer la même marque de clope depuis des années mais qui essaye de se remettre au sport. On voyait petit à petit le même schéma s’installer dans tous les films, alors que la recette qui a marché pour un film ou une trilogie ne marchait au final que pour lui/elle seul.e. Avec l’arrivée de Infinity War, on a découvert que les super héros pouvaient eux aussi perdre, malgré leur alliance. End Game est venu rétablir l’ordre mais il a apporté la notion de sacrifice (tous pour un, un pour tous). La suite des productions Marvel m’a majoritairement déçue, que ce soit en film ou en séries. Et honnêtement on ne sait plus où donner de la tête depuis le rachat de la franchise par Disney, maintenant pour suivre certains films, il faut avoir vu telle série et quand on veut suivre l’entièreté du MCU, il faut avoir tout vu, et croit moi, même en étant un fan, tu bouffes du caca en conserve bien vieillie, ne t’en fais pas tu as les saveurs d’origines mêmes si tu les regardes longtemps après (à vérifier quand même dans 5 à 10 ans). Bref, Marvel, ils ont déroulé le câble des super-héros (plus ou moins fidèles aux comics) et ça a permis au genre, de se renouveler et de renaître, à l’époque où les adaptations de nos génialissimes gentils/méchants n'étaient pas au goût du jour.

Après ce préambule sur les super-héros, Marvel et son développement, vous allez me dire « mais où veux en venir ce boug qui n’a que quelques notes sur le site et n’a jamais fait de critique ? ». Eh bien je vais au venir à ma note et le pourquoi de celle-ci. Pour commencer Les Gardiens de la galaxie avaient très bien débuté. De l’humour, des enjeux réels et une continuité digne d’un fleuve qui coule même lors de sécheresses, je n’en oublie pas le casting. Les deux premiers opus furent une grosse surprise, et ils s’inscrivent dans la ligne friends family du MCU.

Après moult déceptions (Morbius, Miss Marvel, Black Panther 2, Thor : Love and Thunder, Ant-Man 3, Les Éternels, Shang-Chi), j’étais sceptique en rentrant dans la salle de cinéma (aussi du fait que les panoplies des gens qui vont au cinéma sont de plus en plus des caricatures malsaines de notre société). Mais au bout de 30 minutes, surprise dans mon système limbique, j’ai voulu partir du cinéma, non pas parce que c’était nul mais parce que c’était émotionnellement trop dure (même devant l’excellent The Whale, je n’ai pas développé ce sentiment aussi vite et aussi accru et pourtant le panel des sujets abordés de ce dernier m'a particulièrement touché). Les enjeux des Gardiens de la galaxie vol.3 sont claires : les origines d’un personnage (son passé) qui fut relié au second plan mais qui était primordial pour comprendre l’ensemble de l’équipe des Gardiens, l’amour et surtout la famille. On retrouve en prime et comme sur les précédents films, une BO de qualité.

Le film trait a travers de l’origine story de Rocket, une notion bien plus vaste qui est comme je l’ai dit plus haut, la famille, et qui est une notion fondamentale dans le MCU (il y a ta famille de sang, et ta famille de cœur). Au travers de cette dernière, on apprend la tragique enfance de notre raton laveur préféré. Et ça fait mouche ! Ça vise droit dans le cœur parce que ça parle de la maltraitance animale, et qui sur cette terre à part les braconniers et certains tueurs en série à l'aube de leurs naissances, détestent les animaux ?

JE VEUX DES NOMS !

D’après moi et ma courte existence en tant que poussière sur cette Terre, personne. Pourtant c’est un sujet qui ne nous touches pas directement (sauf pour les gens ayant adopté des animaux maltraités chez eux ou travaillant aux contacts d’associations), et aussi bizarre que cela puisse paraître, jamais un film de super-héros m’a autant fait pleurer. Car au travers de ce qu’a vécu Rocket, et comment il fut encore attaché a son passé, cela fait écho à nos propres histoires personnelles, certes dans une moindre mesure mais….

Par exemple, qui n’a pas vécu de trahison ? Des deuils amicaux ou amoureux ? Qui n’a jamais ressenti une colère dévorante ? Nous ne connaissons pas le bien si nous n’avons pas été du côté du mal (Star Wars m’a fortement influencé étant jeune, désolé…) et c’est ce que le film transpire, avoir connu le pire mais être devenu meilleur, malgré ce que le monde produit, ce que nous avons traversé comme épreuves et ce que nous savons de nous-mêmes. En se libérant de son passé, il se libère de ses chaines, de ses angoisses, de ses peurs, il est donc près à présent à avancer.

Mais comment le thème de la famille est-il présent dans le film ? Eh bien, regardez l’évolution entre le premier Gardiens de la Galaxie et le troisième opus. Il est d’autant plus présent, que l’attachement de chacun des membres de l’équipe aime Rocket et le prouve dans des scènes fortes en émotions.

« Et Hank ! Quand est-il de l’amour ?! »

Si vous avez suivi, au moins les films du MCU, vous savez que Gamora (le grand amour de Quill) est morte dans Infinity War mais elle revient à la vie dans End Game, grâce aux carabistouilles de nos anciens Avengers, et donc par extension, elle a (soi-disant ; ce n’est que mon avis) oublié les dernières années passées aux côtés de notre ravageur préféré. Mais Quill n’abandonne pas, quelques allusions sont faites par lui par rapport à leur amour oublié. Rocket lui-même n’étant encore qu’un produit de laboratoire, fut amoureux d’une loutre, qui s’est donné le doux prénom de Leila. Une scène flashback alors que Raccoon trépassant nous le montrent.

Mais que serait la famille qu’on choisit si elle n’ait pas amour ? Si on a bien le choix dans la vie, c’est les personnes qu’on aime. Et donc : amis = famille = amour.

Les films de super-héros qui nous donnent de l'espoir et nous font rêver, ça été fait et refait, mais une œuvre qui nous touchent autant en profondeur, jamais je ne l'avais vu.

Pour finir, cette œuvre est à mes yeux, le meilleur film du MCU qu’on a pu voir de nos jours, je ne mâche pas mes mots, désolé pour ceux qu’ils ne l’ont pas aimé ou qui trouvent ma critique/ mon avis trop personnel. Ce n’est pas un film pour enfants ou adolescent, c’est un film d’adulte, sombre, violent, très bien rythmé et qui fait appel en nous a des situations passées ou existantes. C’est surtout un film empli d’humanité et comme j’ai pu lire sur le site, le titre de la critique de @Lola Jane (https://www.senscritique.com/film/les_gardiens_de_la_galaxie_vol_3/critique/281074849) est « Le dernier Marvel ? », je dirais autre chose même, c’est le Marvel Ultime. Celui qu’ont attendait depuis longtemps, celui qui nous a offert un panel d’émotions aussi vaste que fort, celui qui pour moi clôture l’ère de domination du MCU sur le DCU en beauté.

PS : vu le nombre de critiques bien mieux écrits sur ce film, personne où peu de gens liront la mienne et d'un côté tant mieux. Désolé s'il y a des fautes.

LOVE.