Le début fait penser à « Délivrance » (1972) de John Boorman : deux amis, Sacha, chanteur séduisant et Fédia, remontent une rivière en forêt pour une partie de pêche (malgré l’interdiction, étant en période de frai). Le titre fait allusion aux hirondelles mortes trouvées dans une cabane où les 2 amis trouvent refuge et fréquentée également par des rats et un lièvre. Un vrai bestiaire ! Un film décevant, malgré un climat d’angoisse bien rendu mais manquant de cohérence concernant les événements surnaturels (issus de légendes slaves) : on n’y croit pas, d’autant que le réel est mélangé à des rêves, d’où ennui et désintérêt de la part du spectateur. La forme a pris le pas sur le fond (un conte d’initiation ?) en raison d’un scénario très confus, juxtaposant des idées. On est bien loin de « La maison du diable » (« The haunting ») (1963) de Robert Wise.

bougnat44
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le 28 mars 2020

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