Voici l'heure des nympho ma niacs, on a disjoncté un max, soyez cool soyez relax sur le sexe pas de taxe, on est les nympho ma niacs!
(...)
La nympho manie, qui sème la zizanie, Lars a bien tout compris, nympho mani acs! On baise un max!


Dans quelques heures, si tout va bien, tu pourras enfin savoir si le dernier projet de Lars Von Trier vaut bien la note moyenne que j'ai prédite.
Mais avant de voir cette seconde partie, je m'étais dit qu'il fallait que je voie Anita.
Il me semblait possible d'y trouver quelques élément repris dans Nymphomaniac de Lars.
Le premier et il saute au yeux, c'est la base de l'histoire : une nymphomane.
Le second se trouve en la personne de Stellan Skarsgard, qui ici aussi est celui qui écoute, qui apaise notre nymphomane.
La manière de construire le récit est similaire, Anita raconte à Erik ses actes sexuels passés et ils sont souvent dans la chambre d'Erik.
Il y a même une blague sur la pêche à la ligne... Et lorsque l'on voit Anita pour la première fois en compagnie d'Erik, elle a des marques sur le visage...


Cependant Anita se révèle bien moins sulfureux qu'on aurait pu l'espérer, bien qu'on contemplera à plusieurs reprise le corps, à se damner, de Christina.
En effet, le film se teinte à peine d'un érotisme bien sage où le seul moment un peu émoustillant réside dans une relation lesbienne tendre, d'un drôle de baiser...


Anita n'est pas une nymphomane en quête de plaisir sexuel perpétuel, elle est prise de pulsions, les assouvis sans joie, et en éprouve bien du chagrin qu'elle noie dans une nouvelle relation sexuelle. Et ainsi de suite.
Erik lui fait comprendre qu'elle cherche l'amour de ses parents quelque part et qu'elle a pour exercice d'atteindre l'orgasme.


Tu te doutes bien qu'Erik est amoureux d'Anita et qu'il espère pouvoir la guérir pour à son tour lui glisser entre les cuisses.
Et tu imagines aisément que cela fini par de l'amour amoureux et un coït orgasmique, où l'homme demande si c'était bien. Hum, l'horreur, un peu.
En cela Anita est un peu une déception. Car si je ne nie pas la symbiose de l'amour et du sexe, il me semble dommage de nier, ou de passer sous silence, l'existence de l'orgasme hors de ce schéma. Si en plus on ajoute derrière l'idée de mariage... Ce n'en est que plus dur pour moi.


xoxo.


P.s. Promis je vais écrire les deux trois critiques en souffrance asap.

Kenshin
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le 29 janv. 2014

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