Un poil déçu lorsque je l'avais vu au cinéma à sa sortie, j'ai décidé de redonner sa chance au produit. Et bien mes amis, c'est comme le ragoût, réchauffé c'est meilleur.
Dolph reste très transparent, mais tout le monde y met du sien. Une fois qu'on a intégré les costumes différents de la série animée, on se laisse aller. Langella et Foster élèvent le film à eux deux, et on pardonne les inégalités du film, dues à de gros problèmes de budget.
J'ai revu récemment Buckaroo Banzai, qui a obtenu son statut "culte", bien que le film soit chiant comme la mort et bien moins pertinent que des films méconnus comme Cherry 2000. Mais il coche plus de case snobs que ce MOTU de 1987.
Pourtant MOTU est bien moins con et caricatural, et délivre quand le budget le permet des plans magnifiques, et on se prend à rêver du film qu'il aurait pu être s'il avait eu les coudées franches.