Disons-le d'emblée : je n'ai jamais goûté l'humour de Pierre Richard. S'il pouvait être supportable (à grand peine) dans un film comme Le Grand Blond avec une chaussure noire, dans Les Malheurs d'Alfred qu'il a lui-même réalisé, tout est proprement indigeste ; comme à son habitude, le fameux blondinet incarne un personnage maladroit et malchanceux, ce qui est censé provoquer rire et attachement chez le spectateur, mais est tout simplement agaçant. Qui peut donc supporter ainsi les personnages de clowns tristes et malheureux ?
Bien heureusement, ce qui sauve tout les films de cette époque, c'est justement l'époque : il y a un certain charme à voir toutes ces "pattes d'eph" et cet humour désuet (aujourd'hui tout à fait inefficace).